Citation de Jean Nohain sur Temps, Jeunesse et Vieillesse

Aimable jeunesse suivez la tendresse, joignez aux beaux jours la douceur des Amours.

La jeunesse masculine ne manquait ni de santé, ni de courage, mais d'allant et de passion. Ce qui lui faisait défaut, c'était ce jardin pour la culture de la volonté que constitue le sport organisé.

L'ivresse de la jeunesse est plus forte que l'ivresse du vin.

La littérature est un grand mot, souvent utilisé avec emphase ; alors que c'est avant tout un rendez-vous qui nourrit chacun de nous.

La jeunesse est l'âge des désespoirs.

Le moyen le plus direct de gagner la renommée est d'affirmer avec une ferme assurance et le plus souvent possible qu'on la possède déjà.

Notre univers s'étend comme gonfle dans le four un pudding aux raisins, dans un espace qu'il crée lui-même.

La vieillesse ne m'empêche pas de penser à l'avenir.

La littérature : un coup de hache dans la mer gelée qui est en nous.

On ne connaît, de chaque littérature étrangère, que ses rapports avec la politique.

Les plus indépendantes parmi nous savent bien, si elles ont été aimées, que nulle sagesse ne console tout-à-fait de la jeunesse perdue.

La littérature ne change ni l'homme ni la société. Pour autant, l'absence de littérature rendrait l'homme encore plus infréquentable.

La littérature anticipe toujours la vie. Elle ne la copie point, mais la moule à ses fins.

La jeunesse est une douleur si ancienne en manque de compréhension.

La littérature est un refuge. Elle a approfondi ma vision du monde. Les livres m'ont dit des choses que ne me disaient pas les vivants. En ce sens, elle m'a donné une leçon de morale artistique. Je luis dois ça, une conscience morale.

Je sais que la littérature ne nourrit pas son homme. Par bonheur, je n'ai pas très faim.

La vieillesse embellit tout : elle a l'effet du soleil couchant dans les beaux arbres d'octobre.

Ah ! Jeunesse - l'homme ne la possède qu'un temps et le reste du temps la rappelle.

Je n'admire pas la jeunesse pour la brutalité de ses certitudes mais pour la sincérité de ses angoisses.

Le vrai trésor de l'homme est la vaste jeunesse Le reste de nos ans ne sont que des hivers.

La jeunesse c'est se révolter contre tout.

Je vois autant de vieillards révoltés contre la vieillesse que de jeunes gens révoltés contre la société.

La jeunesse est une douleur en manque de compréhension.

J'archive beaucoup de mes vêtements et les ai emballés et mis dans des boîtes. Je les appelle des "petites tombes" et je les garde dans un espace de rangement... Je ne me débarrasserais jamais de la robe que je portais [...] ► Lire la suite

La vieillesse ne me semble pas du tout le morne vestibule de la mort, mais comme les vraies grandes vacances, après le surmenage des sens, du coeur et de l'esprit que fut la vie.

Pourquoi après une mort, y a-t-il un espace systématique de mensonge sur la vertu et la valeur du disparu ? Pourquoi ce qui valait avant ne vaudrait-il pas après ?

La littérature est l'un des derniers lieux où l'on peut se permettre de n'être contemporain que de l'homme.

En temps de guerre, il faut être respectueux de la mémoire des morts et de la souffrance des survivants. Toutes ces victimes, nous les connaissions, nous les aimions peut-être. Elles ne sont pas qu'une photo jaunie ou un nom sur [...] ► Lire la suite

Si la jeunesse n'a pas toujours raison, la société qui la méconnaît et qui la frappe a toujours tort.

Hé Dieu ! si j'eusse étudié,
Au temps de ma jeunesse folle,
Et à bonnes moeurs sacrifié,
J'eusse maison et couche molle;
Mais quoi ? Je fuyais l'école,
Comme fait le mauvais enfant.