Citation de Pierre-Georges Tamini sur Mort, Épouse et Cercueil

Si la mort était un bien, les dieux ne seraient pas immortels.

A quoi sert l'argent si l'on doit mourir ? Il est bien rare que l'argent puisse sauver quelqu'un de la mort.

À Maud

Une mort délicieuse et douce
Dans un aéroport petit
Ce serait à l'insu de tous
(Ou, pourquoi pas, à Rimini?)

J'aimais beaucoup le cul des filles
Et je n'ai guère aimé que ça
Dans la nuit, si peu qui scintille,
Si peu de joies, [...] ► Lire la suite

Consentir à autrui le pouvoir de vie et de mort sur soi, ou se croire si au-dessus de tout qu'on puisse décider du prix de telle ou telle vie, c'est quitter toute dignité et laisser le mal devenir une valeur.

Evidemment il y a un enfer puisque la très sainte Eglise l'enseigne ; mais la miséricorde de Dieu étant infinie, je suis à peu près sûr qu'il n'y a personne dedans.

On meurt depuis toujours et cependant la mort n'a rien perdu de sa fraîcheur.

La nécessité de mourir n'est supportable qu'à celui qui la regarde comme telle.

Un empereur doit mourir debout.

Face à la nourriture, le corps ne sait rester neutre ; il est prêt à toutes les folies, à toutes les fantasmagories, et la mort ne lui fait plus peut.

J'attends la mort avec l'impatience d'une vierge au soir de ces noces : pour passer ma première nuit avec Dieu !

Toute mort est secrète.

L'esprit, souviens-t'en bien, est la mort du génie.

Pendant quatre-vingts ans tu te sens en danger de mort et un jour tu avais raison, tu meurs.

Lorsqu'un vieux fait l'amour, la mort court alentour.

La mort est une chose normale, pourquoi en faire une affaire ? On n'est pas si important que ça.

Le découragement est, en toute chose, ce qu'il y a de pire ; c'est la mort de la virilité.

Le mort ni le prisonnier n'a plus ni ami ni parent.

Il fallait oublier qu'il faudrait souffrir encore, à courir après sa vie. Mourir foudroyé. Oui, foudroyé! T'étais là et puis t'es plus là! Pas de souffrance! Pas de vieillesse! Pas d'agonie. Les mains pas forcément propres tu t'envoles avec les [...] ► Lire la suite

La mort n'est pas si cruelle à nous ravir ce qu'on aime ; non pas si cruelle que l'oubli.

Lorsque la mort est là, à quelques secondes de nous, le plus dur est fait : on a vécu. Le reste est formalité...

Seigneur, apprenez-nous à ne plus nous aimer nous-mêmes, à ne plus nous contenter d'aimer les nôtres. Apprenez-nous à ne penser qu'aux autres et d'abord à aimer ceux qui ne sont pas aimés. Faites-nous mal avec la souffrance des autres. Seigneur, [...] ► Lire la suite

Un départ définitif, c'est un peu comme la mort : l'absent est jugé sur ses actions et ses paroles.

La vraie « joie » est la différence entre simplement nous amuser à en mourir et créer un plaisir « significatif ».

Soyez toujours prêts à vivre heureux et à mourir heureux. Soyez toujours fidèles à votre Promesse scoute même quand vous aurez cessé d'être un enfant - et que Dieu vous aide à y parvenir !

Dans tous les gens de bien tu peux mettre ta foi. Mais n'attends pas qu'un seul se dépouille pour toi.

Il faut avoir le courage de regarder la mort en face : elle est là aussi dans la bêtise, les faiblesses, la laideur des autres, mais si on insiste un peu, ces mauvaises apparences se lèvent et c'est la vie qui apparaît.

La mort est un mur qui t'exclut, un grand mur sombre dont la porte disparaît dès que la personne est entrée, sans fenêtre, sans lumière, sans espoir d'un message.

Quiconque quitte sa femme, et en prend une autre, commet un adultère ; et quiconque épouse celle que son mari a quittée, commet un adultère.

En amour, il n'y a pas de plus affreux désastre que la mort de l'imagination.

Au dernier homme avant de mourir je dirai : « j'ai aimé merveilleusement l'amour, l'amour merveilleux, le merveilleux amour ; j'ai du ramasser plein d'éclats de miroir, je meurs meurtrie, si tu te souviens de moi, garde mon silence pour toi... ».