Citation de Jean Rostand sur Sincérité, Orgueil et Cependant

Dieu créa le chameau pour se repentir d'avoir créé le désert.

La modestie des orgueilleux est odieuse, insupportable.

La vanité d'autrui n'offense notre goût que lorsqu'elle choque notre propre vanité.

Ne sous-estime jamais la vanité d'un écrivain, et particulièrement celle d'un écrivain médiocre.

La vanité ruine plus de femmes que l'amour.

A mesure qu'on avance dans la vie, l'amour de la société croît en vous avec le mépris des hommes.

Pour se faire riche, le mépris des richesses est la plus courte voie.

La modestie ajoute au mérite, et fait pardonner la médiocrité.

L'amitié, elle, ne supporte aucun arrangement. Elle réclame l'entière sincérité des deux parties.

Avec un très grand talent et une plus grande modestie on peut rester longtemps inconnu.

Plus le tort que les hommes commettent contre un individu ou un peuple est cruel, plus leur haine et leur mépris pour leur victime sont profonds.

J'éprouvai de la satisfaction à ressentir du mépris Surtout quand celui-ci se changea en fureur.

Nous sommes tous victimes de notre propre orgueil de temps en temps.

Ce qu'exprime le racisme est essentiellement un mépris; mépris envers telle personne justifié, non par ses caractéristiques, mais par son appartenance à un groupe : l'origine de ce mépris est une absence de confiance en soi; son aboutissement est une destruction de soi-même.

On parle peu quand la vanité ne fait pas parler.

Le mépris pour une fonction se marque d'abord par la rémunération plus ou moins dérisoire qui lui est accordée.

Vain veut dire vide ; ainsi la vanité est si misérable qu'on ne peut guère lui dire pis que son nom. Elle se donne elle-même pour ce qu'elle est.

Tout est vanité, regarde-toi ; et ainsi le prédicateur est vanité aussi.

L'écriture ne console pas du tourment, elle le déplace, l'approfondit ; l'écriture est vanité qui ne dit pas l'expérience de la perte et du désaisissement.

Le repentir est une virginité que notre âme doit à Dieu : un homme qui se repent deux fois est donc un horrible sycophante.

Nous n'avons pas assez d'amour-propre pour dédaigner le mépris d'autrui.

Toute pensée qui dure est contradiction. Tout amour qui dure est haine. Toute sincérité qui dure est mensonge. Toute justice qui dure est injustice.

Plaire à soi est orgueil ; aux autres, vanité.

La polygamie n'est pas l'expression d'un amour extrême, mais d'un mépris excessif des femmes.

Traiter tous les hommes avec la même bienveillance et prodiguer indistinctement sa bonté peut tout aussi bien témoigner d'un profond mépris des hommes que d'un amour sincère à leur égard.

À l'encontre de l'homme aucun animal est obsédé par vanité ou arrogance.

Et ils diront: Louange à Allah qui nous a tenu Sa promesse et nous a fait hérité la terre ! Nous allons nous installer dans le Paradis là où nous voulons". Que la récompense de ceux qui font le bien est excellente!

Le mépris est un sentiment froid, qui ne pousse à aucun procédé violent.

Si l'on retranchait du patriotisme de la plupart des hommes la haine et le mépris des autres nations, il resterait peu de choses.

Pourquoi cet amour querelleur, cette haine amoureuse, ce tout créé d'un rien, cette pesante légèreté, cette vanité sérieuse, cette innommable chaos des plus aimables formes...