Citation de Daniel Pennac sur Peu, Livres et Entre

J'ai grandi très vite, vous savez. On m'a exploité. On exigeait beaucoup de moi. (...) Cela m'a sans doute un peu bousillé.

Plus il entre de plaisir physique dans la base d'un amour, dans ce qui autrefois détermina l'intimité, plus il est sujet à l'inconstance et surtout à l'infidélité.

Je n'ai connu de conflit qu'a travers le petit écran de la RTF puis de l'ORTF, un peu plus tard. J'espère que l'orage que nous traversons aujourd'hui n'éclatera pas sur mon fils ou mon petit-fils.

Il n'y a pas d'au revoir pour nous. Peu importe où tu es, tu seras toujours dans mon coeur.

Quand on n'a pas eu de chance, il faut avoir le physique de l'emploi, prendre l'air malheureux, c'est une question de savoir-vivre.

- Je suis impressionné ! Je te file 6 sur 10. Ça manque un peu de classe mais c'était bluffant, là tu m'as étonné. Et cool là ta grimace. Génial, trop rigolo !!

- Bien sur tout ça n'est qu'un petit jeu [...] ► Lire la suite

Si nous sommes livrés à nos propres forces, il y a toutes les raisons d'être pessimiste. Mais si on croit à des forces supérieures à l'homme, alors on peut être optimiste.

Il faut feuilleter tous les livres et n'en lire qu'un ou deux.

Garder son argent dans sa poche est le meilleur moyen de ne pas le dépenser.

Les artistes sont le résultat de l'avarice de la nature. Le peu d'esprit qu'ils ont leur est donné par la méchanceté.

On est un peu l'esclave des rêves qu'on a faits.

Le critique de livres ne lit plus que sa critique, que lui rédige son secrétaire.

Cela m'est égal que d'autres aient écrit avant moi ce que je suis en train d'écrire, car c'est à la vie et non dans les livres que je prends mon bien.

Une chose peu remarquée, la plus déchirante peut-être au coeur maternel, c'est que l'enfant est injuste.

S'engager, c'est vraiment redistribuer un peu de la chance qui a été la sienne aux moins heureux.

Ils s'étaient quittés comme on se quitte à cet âge, on morfle un peu et puis qu'est ce que ça fait, est-ce que la vie n'est pas tout entière à venir encore.

L'Euro, c'est l'Europe dans la poche du citoyen.

Mais qui a jamais pu vivre exclusivement dans les livres ? Qui a jamais vérifié que la vraie vie est ailleurs ?

Il reste si peu de surprises dans la vie. Nous sommes devenus tellement accros au savoir. C'est la génération Google. Nous voulons la réponse à tout maintenant !

On a peu de besoins quand on est vivement touché de ceux des autres.

Tu es pour moi trop peu toi-même.

L'esprit humain apprécie aussi peu les idées bizarres que le corps les protéines étranges et il leur résiste avec la même énergie.

Si l'on veut faire un programme qui marche à 20h30 sur une chaîne privée, il y a quand même peu de chance qu'on y parle de choses intéressantes.

L'homme attentif qui lit les grands livres éprouve parfois au milieu de la lecture de certains refroidissements subits suivis d'une sorte d'excès de chaleur.

La vie n'est qu'un synonyme de conflits et nous laisse peu de répit.

Le temps et mon humeur ont peu de liaison ; j'ai mes brouillards et mon beau temps au-dedans de moi.

La famille patriarcale fit son apparition, fondée sur la propriété unique et personnelle du père, devenu chef de famille. Au sein de cette famille, la femme était opprimée.

On se demande, en voyant certains livres : qui peut les lire ? - En voyant certaines gens : que peuvent-ils lire ? - Puis ça finit par s'accrocher.

Pour bien juger, il faut s'éloigner un peu de ce que l'on juge, après l'avoir aimé. Cela est vrai des pays, des êtres et de soi-même.

Je me sens même un peu à contre-courant de moi-même. Ou alors, je suis en avance sur ce qui va se passer.