Citation de Roland Topor sur Liberté, Société et Fesses

La liberté est à la fois le plus grand cadeau que vous recevez du succès et le plus grand tribut que vous devez lui payer en retour.

J'aimerais tellement que tu m'appelles juste pour pouvoir te raccrocher à la gueule.

Alors que la société se montre généralement sévère à l'égard de l'échec professionnel, elle continue de manifester un certain respect pour le malheur affectif.

Je suis pas un héros, je l'ai fait pour l'argent. Mais ça vaut pas le coup si après ça on ne peut plus se regarder dans la glace. La dignité est la valeur suprême. J'ai volé un homme qui a [...] ► Lire la suite

Le mal social ne réside pas d'abord dans l'inégalité, mais dans les atteintes que les injustices portent à la dignité humaine.

Dans tout l'univers, rien n'est plus important que le pouvoir. L'argent et la beauté n'ont d'intérêt que le pouvoir qu'ils nous procurent. Juste en dessous il y a le sexe. Donc sexe plus pouvoir égal... l'éclate totale !

Il faudrait pouvoir voyager avec sa bibliothèque comme un escargot avec sa coquille.

Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir comme Premier ministre pour maintenir le navire à flot au cours des semaines et mois prochains mais il ne serait pas juste que je sois le capitaine conduisant le pays vers sa prochaine destination.

Je ne connais qu'une Eglise : c'est la société des hommes.

Une société a les fous qu'elle fabrique.

Le pire, chez les militaires, c'est qu'on dirait des enfants, tout l'honneur que leur rapportent les guerres se résume en une chose : pouvoir les expliquer.

Nous aimons, dans les animaux, de pouvoir les tuer légalement. Dans la guerre aussi, nous aimons d'y pouvoir tuer légalement. Bien entendu, les hommes n'avouent jamais cela.

Vous savez quelquefois on en arrive à un point où pour pouvoir tenir le coup on est obligé d'effacer l'ardoise, parce qu'on se sent comme dans une boite, pris au piège en quelque sorte et on a beau tout essayer [...] ► Lire la suite

Joséphine Baker portait une certaine idée de l'Homme, militait pour la liberté de chacun. Sa cause était l'universalisme, l'unité du genre humain. L'égalité de tous avant l'identité de chacun.

Les armes nucléaires et autres armes sont le moyen de protéger notre souveraineté et nos intérêts légitimes, et non le moyen de se comporter de manière agressive ou de réaliser des ambitions impériales inexistantes.

Quand une institution démarre, ceux qui la composent se demandent ce qu'ils peuvent faire pour elle ; puis ce qu'elle peut faire pour eux.

Il faut chercher la discipline dans la liberté et non dans les formules d'une philosophie devenue caduque et bonne pour les faibles. N'écouter les conseils de personne, sinon du vent qui passe et nous raconte l'histoire du monde.

Il y a des moments où les fins de la vie sont si effilochées que la raison et le sens crient que nous nous arrêtons et que nous les rassemblons avant de pouvoir continuer.

L'enfance ne se vit pas dans l'action mais dans quelque chose de plus subtil, qu'on appelle l'innocence à défaut de pouvoir la mieux nommer.

Il y a une espèce d'hystérisation de la société par rapport aux élections. Généralement, plus on approche de la date fatidique, plus on oublie ce qu'on reprochait aux candidats qui se présentent. C'est assez étrange. Ce qui m'intéresse, c'est de voir comment ça va se passer avec les écologistes...

On dit : "La critique est aisée...", parfois on aimerait pouvoir dire : "Si la critique se taisait...".

Le pouvoir n'existe plus que comme un simulacre.

Dans une société il n'y a ni homme, ni femme ; il n'y a que des travailleurs.

La famille s'appuie sur l'amour, et la société sur la famille.

T'es beaucoup trop bon pour être un ami, beaucoup trop con pour pouvoir me faire.

Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir !

Ma liberté ne vaut que si j'assume celle des autres. La liberté de nos adversaires n'est-elle pas aussi la nôtre ?

La liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir et à n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir.

Entre dieu et la société, il faut choisir. Ce choix me laisse assez indifférent, car je ne vois dans la divinité que la société transfigurée et pensée symboliquement.

Je préfère la liberté dangereuse à l'esclavage pacifique.