Citation de Philippe Bouvard sur Avoir, Politique et Été

En politique on n'est pas ce qu'on est ; on est ce qu'on paraît être. La déconsidération, une fois acquise, ne se perd plus.

La politique n'est pas seulement l'art du possible. Il est des moments où elle devient l'art de rendre possible ce qui est nécessaire.

Sur terrain plat, de simples buttes font effet de collines.

Et oui j'ai connu ton père... et toi aussi, je te connais bien mon garçon. Tu sais, ton père m'a beaucoup parlé de toi au camp, pendant ces 5 ans ou on est restés côte à côte prisonniers à Hanoï, [...] ► Lire la suite

Le non-alignement et une politique africaine sans distinction ont été depuis lors deux constantes dans toutes nos décisions.

De nombreux problèmes n'exigent peut-être pas un gouvernement mondial mais au moins un ordre cosmopolitique permettant une politique intérieure mondiale.

La guerre doit être au service de la politique des Etats.

Ce sont les démocrates qui font les démocraties, c'est le citoyen qui fait la république.

La Belgique, c'est un terrain vague où des minorités se disputent au nom de deux cultures qui n'existent pas.

En politique le meilleur moyen de résoudre un problème est de nier l'énoncé.

Je pense qu'avant de présenter la démocratie comme solution il faut la présenter comme problème.

Le despotisme soumet une nation à un seul tyran, la démocratie à plusieurs.

Le colonialisme impose la répétition de l'identique culturel comme un destin, fonctionnel à sa propre stabilité. Comme conséquence la culture des colonisés, "autrefois vivante et ouverte sur l'avenir", écrasée par l'oppression militaire, économique et symbolique du colonisateur, se ferme, figée [...] ► Lire la suite

Les jeans représentent la démocratie dans la mode.

Osez ! Ce mot renferme toute la politique de notre révolution.

Le bonheur, c'est s'asseoir avec des amis pour regarder leurs photos de vacances et s'apercevoir qu'ils reviennent d'un séjour dans un camp de nudistes.

Sortie de la religion ne signifie pas sortie de la croyance religieuse, mais sortie d'un monde où la religion est structurante, où elle commande la forme politique des sociétés et où elle définit l'économie du lien social.

Ma génération a été nourrie par les rêves de nos pères : l'État-providence européen, les Nations unies, la démocratie américaine, le pacifisme japonais, l'Union européenne.

La démocratie exige que les élus puissent réaliser pleinement le rôle pour lequel ils ont été choisis.

Le rôle du politique dans l'art n'est pas de se donner en spectacle.

Une banque : une plantation d'oseille.

Nous plaçons régulièrement la classe politique sous le plancher de la cave dans notre estime collective, et au bout du compte, nous allons tout de même courir la réélire.

Le plus important à mes yeux, c'est que la politique doit s'adapter à la société, et non l'inverse.

La politique dépend des hommes d'Etat, à peu près, comme le temps dépend des astronomes.

Je suis l'enfant naturel d'un couple diabolique, le fascisme et le stalinisme.

Où il n'y a pas d'humour, il n'y a pas d'humanité, où il n'y a pas d'humour, il y a le camp de concentration.

Face aux pratiques sociales la science montre ses limites et laisse seul au citoyen le pouvoir de choisir son destin.

L'anti-racisme, instrument politique d'aujourd'hui, comme le fut l'anti-fascisme avant guerre n'est pas un non racisme c'est un racisme inversé, un racisme anti-français, anti-blancs, anti-chrétiens.

La politique peut être renforcée par la musique, mais la musique a une puissance qui défie la politique.

La politique est le premier des arts et le dernier des métiers.