Citation de Victor Hugo sur Théâtre, Conscience et Esprit

Ce que nous appelons bonheur consiste dans l'harmonie et la sérénité, dans la conscience d'un but, dans une orientation positive, convaincue et décidée de l'esprit, bref dans la paix de l'âme.

La conscience est probablement ce lieu intime où chaque être humain peut en toute liberté prendre la mesure de sa responsabilité à l'égard de la vie.

Lorsque vous faites quelque chose de noble et de beau et que personne ne le remarque, ne soyez pas triste. Chaque matin, le soleil est un spectacle magnifique et pourtant, l'audience dort encore.

Un théâtre où on ne rit pas est un théâtre dont on doit rire.

Ça, c'est le coup de théâtre démocratique : l'égalité est au départ, et non à la fin. C'est ce qui fait la différence entre la démocratie et l'égalitarisme : la démocratie suppose l'égalité au départ, l'égalitarisme la suppose à la fin.

La différence entre le peuple et le public, c'est que le public paye... Mais à l'usage, on s'aperçoit qu'un billet de théâtre est souvent moins coûteux qu'un bulletin de vote.

Le coup le plus dur qui ait jamais frappé l'humanité fut l'avènement du christianisme. Le bolchevisme est un enfant illégitime du christianisme. Tous deux sont des inventions du Juif. C'est par le christianisme que le mensonge délibéré en matière de [...] ► Lire la suite

La conscience met une pincée de sel additionnelle au péché.

Tout ce que je veux te dire depuis si longtemps, depuis le temps de la création, ce sentiment impossible à exprimer, même avec des milliers de mots... même avec des milliers de baisers..., même avec des milliers de caresses "Je [...] ► Lire la suite

Tout le monde connaît, au moins de réputation, le théâtre national de l'Opéra. J'ai eu le regret de constater qu'il n'avait pas changé : pour le passant mal prévenu, ça ressemble toujours à une gare de chemin de fer; une fois entré, c'est à s'y méprendre une salle de bains turcs.

Mieux vaut périr en combattant que d'affronter le spectacle de l'outrage.

Comment les mots, misérables chaînes de caractères, pourraient-ils servir à véhiculer les soliloques de la conscience ! C'est comme si on voulait faire une déclaration d'amour en morse.

Lorsque vous vivez à un niveau de conscience ordinaire ou en dessous, vous passez beaucoup de temps et d'énergie à trouver des occasions d'être offensé.

La conscience qu'un homme peut avoir de lui-même n'est autre que celle de Dieu à son égard.

Je t'aime ingénument. Je t'aime pour te voir.
Ta voix me sonne au coeur comme un chant dans le soir.
Et penché sur ton cou, doux comme les calices,
J'épuise goutte à goutte, en amères délices,
Pendant que mon soleil décroît à l'horizon
Le charme douloureux de l'arrière-saison.

La colère est meilleure. Il y a un sentiment de colère. Une réalité et une présence. Une prise de conscience de la valeur. C'est une belle poussée.

Un mari ne peut savoir combien la voix humaine peut changer tant qu'il n'a pas entendu une femme interrompre une querelle pour répondre au téléphone.

Si le monde entier est une scène et si nous ne sommes que les comédiens, à quand, diable, l'entracte ?

Pour tous ceux qui sentent profondément et qui ont conscience de l'inextricable labyrinthe de la pensée humaine il n'y a qu'une seule réponse possible : une tendresse ironique, et le silence.

Le metteur en scène n'est utile que si l'acteur est meilleur avec lui que sans lui. Sinon, à quoi bon ?

Il faut bien reconnaître que la croyance en Dieu a été jusqu'à aujourd'hui une donnée permanente de l'histoire des hommes.

Le cinéma est un hymne au mensonge fondé sur la croyance que les êtres humains sont réductibles à une projection sur deux dimensions.

La voix du gourou ne mène qu'à la porte du gourou.

C'est la littérature qui permet à l'être humain de conserver sa conscience d'homme.

De bons amis, de bons livres et la conscience somnolente, voilà le secret du bonheur.

La conscience ne peut avoir tort.

Le pouvoir, sans le consentement de ceux sur lesquels il est exercé, est une duperie qui jamais ne dure longtemps, un équilibre éminemment fragile entre la peur et la révolte, et qui se rompt d'un coup quand suffisamment d'hommes prennent ensemble conscience de partager le même état d'esprit.

Quand on sacrifie la moitié de sa vie pour une raison quelconque, dit-il d'une voix calme et nette, on change de personnalité. On ne devient pas seulement la moitié de ce qu'on était destiné à être, mais une créature tout autre, tordue et déformée par le sacrifice.

Tout ce qui oublie la mise en scène et la maîtrise de l'illusion pour verser dans la simple hypothèse et maîtrise du réel tombe dans l'obscène. Le mode d'apparition de l'illusion est celui de la scène, le mode d'apparition du réel est celui de l'obscène.

Le théâtre doit être une lumière pour l'intelligence.