Citation de Luc Fayard sur Etat, Économie et Crise

Un homme d'État est celui qui pense aux générations futures, et un homme politique est celui qui pense aux prochaines élections.

On ne fait pas de politique avec de la morale, mais on n'en fait pas davantage sans.

Ce que nous voulons, c'est aider le Noir à se libérer de l'arsenal complexuel qui a germé au sein de la situation coloniale.

Les droits de l'homme, fourre-tout simpliste mais avantageux, constituent le degré zéro de la pensée politique contemporaine.

On notera qu'en politique comme ailleurs, on ne dit "la confiance règne" que si elle ne règne pas.

Lisez ! Il n'y a que cela qui vous sauvera de la pauvreté et de l'abandon politique où nous survivons tous.

Le peuple s'intéresse à la politique quand la politique s'intéresse à lui.

Je ne mourrai pas dans les bras d'Anna, quelle drôle de position, de situation indigne de nous et de notre amour. Il me faudra terminer ce que j'ai à faire, ne rien imposer à personne, loin des regards, loin de celle qui m'a vraiment regardé.

Toute politique tend à traiter les hommes comme des choses.

La politique est l'art de commander à des hommes libres.

Vous ne pouvez changer la vision politique des gens avec un film, mais vous pouvez au moins engendrer une discussion politique.

L'action politique véritable consiste à se servir de la connaissance du probable pour renforcer les chances du possible.

On est responsable de l'époque où on vit, de la situation où on est. J'ai toujours cru qu'un intellectuel doit intervenir dans la société.

e crois que, de la situation de marasme où nous sommes, il est non seulement possible mais même assez facile de sortir.

Le viol est un programme politique précis : squelette du capitalisme, il est la représentation crue et directe de l'exercice du pouvoir.

Chaque jour, sur le marché, des millions de consommateurs choisissent d'épargner ou de dépenser. De consommer la viande ou le poisson, le vin ou la bière, les produits frais ou les conserves. De garder leur situation ou, s'ils ont le [...] ► Lire la suite

Notre vie n'est précieuse que parce que nous avons le pouvoir d'en disposer, et que nul ne peut jamais exercer ce pouvoir à la place d'un autre, telle est la terrible économie de notre existence !

Quand la politique est devenue une science des mots, tout est perdu.

L'exploitation politique des cadavres est une tradition républicaine.

Usez-vous les uns les autres ! Ces paroles semblent avoir pris dans notre évangile politique la place de celles-ci empruntées au premier des livres : Aimez-vous les uns les autres !

La politique est le dernier refuge des aventuriers.

Je puis dire que je mène une vie misérable. Depuis presque deux ans, j'évite toute société, parce que je ne puis dire aux gens : « Je suis sourd ». Si j'avais quelque autre métier, cela serait encore possible ; [...] ► Lire la suite

Maîtresse - Un homme politique digne de ce nom n'en a jamais qu'une seule.

Je connais un critique qui est en même temps auteur... ce qui le met en tant qu'auteur dans une situation critique !

L'un des préjudices d'avoir refusé de prendre part à la vie politique est que vous finissez par être gouverné par vos subordonnés.

Toute morale est morte ! La crise est de morale aussi bien que d'argent. On décampe en hurlant du bateau qui naufrage. Il n'y a plus d'amis.

Les grands-parents, comme des héros, sont aussi nécessaires à la croissance d'un enfant que des vitamines.

Il ne faut pas chercher cette situation inouïe des âmes supérieures en un autre point de l'histoire que cette fin de siècle, où le mépris de toute transcendance intellectuelle ou morale est précisément arrivé à une sorte de contrefaçon du miracle.

Je suis aussi sérieux qu'une crise cardiaque.

La folie : un paroxysme du lyrisme ?