Citation de Danièle Sallenave sur Liberté, Roman et Apprentissage

Une totale liberté naissait du départ.

Un gouvernement, de par sa nature, a intérêt à élargir son champ d'action, restreignant par là même la liberté des individus.

Le zèbre, cheval des ténèbres,
Lève le pied, ferme les yeux
Et fait résonner ses vertèbres
En hennissant d'un air joyeux.

Au clair soleil de Barbarie,
Il sort alors de l'écurie
Et va brouter dans la prairie
Les herbes de sorcellerie.

Mais la prison sur son pelage,
A laissé l'ombre du grillage.

La mer est un élément capital pour la connaissance des peuples. La mer modèle les moeurs comme elle fait les rivages. Tous les peuples marins ont du caprice, sinon de la folie, dans l'âme.

L'insouciance a rejoint la dignité au cimetière des illusions perdues.

La liberté c'est le respect des droits de chacun ; l'ordre c'est le respect des droits de tous.

Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage.

La vérité doit forcément être plus étrange que la fiction car la fiction n'est qu'une création de l'esprit humain et, par conséquent, est à sa mesure.

La seule liberté que l'homme simple désire vraiment, c'est celle de démissionner de son job, de se faire dorer au soleil et de se gratter là où ça le démange.

L'humain c'est la possibilité de redouter l'injustice plus que la mort.

Toute critique est critique de l'oeuvre et critique de soi-même ; pour reprendre un jeu de mot de Claudel, elle est connaissance de l'autre et co-naissance de soi-même au monde.

Il y a une différence entre la fiction et le mensonge. La fiction est là pour elle-même, elle ne sert à rien, alors que le mensonge sert toujours à quelqu'un.

Celui qui veut conserver sa liberté doit protéger même ses ennemis de l'oppression ; car s'il ne s'y astreint pas il créera ainsi un précédent qui l'atteindra un jour.

Le seuil du temple de la sagesse est la connaissance de notre propre ignorance.

Je resterai jusqu'à la mort le protestant de la liberté d'aimer.

La prison C'est comme un long sommeil dont on voudrait sortir Un coma capricieux fait de noir, d'éclaircies La prison c'est le vide, le néant, l'amnésie C'est la nuit qui se traîne et ne veut pas finir.

Il n'y a point encore de liberté si la puissance de juger n'est pas séparée de la puissance législative et de l'exécutrice.

Il ne faut pas laisser au jugement de chacun la connaissance de son devoir.

N'oubliez pas : le prix qu'il faut payer pour la liberté diminue à mesure qu'augmente la demande.

Il se passe, entre un roman et son lecteur, un phénomène analogue à celui du développement des photos, tel qu'on le pratiquait avant l'ère du numérique.

Je suis l'ennemi, parce que je pense, parce que j'aime lire, parce que je suis pour la liberté d'expression et la liberté de choix, je suis le genre de mec qui aime aller dans un bon resto et qui se [...] ► Lire la suite

Je préfère la liberté avec le danger que la paix avec l'esclavage.

Disneyland, tu fous du barbelé autour et tu enfermes les gens dedans, ça fait une prison où tout le monde est fou.

La liberté n'est pas constituée d'abord de privilèges mais de responsabilités.

On peut toujours s'échapper d'une prison. Mais de la liberté ?

La fiction peut être un moyen d'appréhender le réel, à défaut de pouvoir l'expliquer.

Si les hommes doivent attendre leur liberté jusqu'à ce que l'esclavage les ait rendus sages et bons, ils risquent bien d'attendre toujours !

La force juridique du principe de dignité humaine est la plus élevée qui soit, puisque ce principe revêt une valeur constitutionnelle.

La connaissance des secrets d'autrui est un pouvoir enivrant.

Il est évident que la concurrence, c'est la liberté. Détruire la liberté d'agir, c'est détruire la possibilité et par suite la faculté de choisir, de juger, de comparer ; c'est tuer l'intelligence, c'est tuer la pensée, c'est tuer l'homme.