Citation de Patrick Modiano sur Parce, Livre et Souvent

Ni emprunteur ni prêteur, car le prêt se perd souvent lui-même et son ami, et l'emprunt émousse le bord de l'agriculture.

Nous avons tous notre démon particulier qui nous chevauche et nous tourmente et il faut bien finir par le combattre.

L'écrin de l'inspiration c'est souvent le silence qui la précède. En précurseur de la pensée, il ouvre l'esprit, disperse les nuages de notre ciel du dedans pour libérer sa lumière, qui nous est si souvent invisible...

C'est souvent la solution écartée d'office qui aurait été la bonne.

Les hommes se marient souvent dans l'insouciance hâtive et se repentent ensuite toute leur vie.

Regardez-moi dans les yeux. C'est bon si tu as peur. Moi aussi. Mais nous avons peur pour différentes raisons. J'ai peur de ce que je ne deviendrai pas. Et tu as peur de ce que je pourrais devenir. Regarde moi. [...] ► Lire la suite

Juge combien la science a d'avantages sur l'ignorance. Les autres vices apportent quelque profit à leurs sectateurs. L'ignorance seule n'attire que du mal aux siens qui souvent paient par des effets l'offense qu'ils ont faite en parole.

La vérité n'est très souvent qu'une seconde manière de redire un mensonge.

Est-ce ainsi que j'ai toujours été conçu pour finir ? Seul, mal aimé à attendre l'arrivée de la police ?

On tourne souvent en rond avec les gens dont on a vite fait le tour.

Découvrir c'est bien souvent dévoiler quelque chose qui a toujours été là, mais que l'habitude cachait à nos regards.

Le public a l'esprit juste, solide et pénétrant : cependant comme il n'est composé que d'hommes, il y a souvent de l'homme dans ses jugements.

La peur aussi rend l'homme semblable à la bête et souvent le fait mourir.

C'est souvent en compagnie des êtres avec qui l'on pense le moins apprendre qu'on apprend le plus.

On ne vit pas uniquement du passé. On est souvent plus malheureux de ne pouvoir jouir de l'instant qui passe que de se remémorer sans cesse les regrets des jours enfuis.

Un livre apporte au lecteur sa propre histoire.

Les jeunes gens n'ont souvent pas d'autres armes que leur silence et leurs mépris.

Après la guerre, deux choix s'offraient à moi : finir ma vie comme député, ou la finir comme alcoolique. Je remercie Dieu d'avoir si bien guidé mon choix : je ne suis plus député !

J'ai glissé cette lettre dans mon imitation, un vieux livre qui appartenait à maman, et qui sent encore la lavande, la lavande qu'elle mettait en sachet dans son linge, à l'ancienne mode.

Nous avons dit souvent d'impérissables choses.

Il existe en outre (...) des formes plus élaborées d'hostilité envers la religion, qui, dans les pays occidentaux, se manifestent parfois par le reniement de l'histoire et des symboles religieux dans lesquels se reflètent l'identité et la culture de la [...] ► Lire la suite

Un livre où la sexualité n'a pas sa place me paraît étrange.

Prendre un livre dans une bibliothèque et le remettre, c'est fatiguer les rayonnages.

La nécessité donne de l'industrie, et souvent les inventions les plus utiles ont été dues aux hommes les plus misérables.

On n'a pas le droit d'ouvrir un livre si l'on ne s'engage pas à les lire tous.

Les femmes sont ainsi faites, hélas ! Elles cherchent souvent à acheter de leurs larmes la justification de leur déchéance et la pitié.

La poursuite chimérique de la perfection est toujours liée à quelque manque sensible, souvent à l'impuissance d'aimer.

Cette insatisfaction et ce sentiment de quelque chose d'inaccompli vous poussent à écrire le livre suivant pour rétablir l'équilibre, sans que vous y parveniez jamais.

Il convient de rappeler que le plus grand gain en termes de sagesse et de force intérieure est souvent le plus difficile.

Maints éditeurs, pareils à d'adroits couturiers, se chargent d'habiller le livre de manière à séduire des acheteurs dont l'oeil est plus accessible que l'intelligence.