Citation de Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort sur Progrès, Préjugés et Philosophie

C'est presque toujours par erreur qu'on apprend...

L'industriel qui se plaint de la concurrence est un enfant qui se plaint de son maître. Il lui reproche de le punir ; il ne mesure pas les progrès qu'il lui doit.

Je suis de plus en plus convaincu que transformation personnelle et transformation sociale ne peuvent qu'aller ensemble

L'espèce de gens qui n'étaient pas heureux quand ils étaient enfants est l'espèce qui croit à l'intelligence, au progrès et à l'entendement.

Le chemin doit être en vous; la destination doit également être en vous et non ailleurs dans l'espace ou le temps. Si ce genre de transformation de soi se réalise en vous, vous arriverez.

Le progrès nait de la diversité des cultures et de l'affirmation des personnalités.

L'invention de la poudre, le perfectionnement incessant des armes à feu montrent à l'envi que les progrès de la civilisation n'entravent ni n'abolissent en rien la tendance inhérente à la guerre, qui est d'anéantir l'adversaire.

Les humains ne sont pas le résultat final d'un progrès évolutif prédictible mais plutôt une minuscule brindille sur l'énorme buisson arborescent de la vie qui ne repousserait sûrement pas si la graine de cet arbre était mise en terre une seconde fois.

Je suis scientifique mais aussi chrétien... Les miracles sont plus fiables.

Le progrès scientifique se mesure en unités de courage, pas d'intelligence.

Radium. Minéral qui produit de la chaleur et qui stimule chez le scientifique l'organe qui le rend idiot.

La plus haute tâche de la tradition est de rendre au progrès la politesse qu'elle lui doit et de permettre au progrès de surgir de la tradition comme la tradition a surgi du progrès.

Je vois le droit comme un processus de transformation et le juriste comme un paysagiste.

Par le suffrage universel - la puissance au nombre - deux cailloux valent mieux qu'un diamant, deux crottins valent mieux qu'une rose.

Qu'est-ce qu'un scientifique après tout? C'est un homme curieux qui regarde à travers un trou de serrure, le trou de serrure de la nature, essayant de savoir ce qui se passe.

Au lieu de mettre de l'huile sur le feu, n'est-il pas plus important de susciter la réflexion, de combattre les préjugés ?

Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique.

Rien de ce qui résulte du progrès humain ne s'obtient avec l'assentiment de tous.

Tout progrès est basé sur le désir, universel et inné chez tout organisme, de vivre en dépensant plus que son revenu.

Le réchauffement climatique n'existe pas, j'ai froid...

La faim dans le monde n'existe pas, je viens de manger.
Le chômage n'existe pas, j'ai un travail.
La pauvreté n'existe pas, j'ai une maison.
Le racisme n'existe pas, j'ai un ami noir.

Une erreur vigoureuse et vigoureusement cultivée entretient du moins les germes de la vérité.

On devrait gouverner un grand empire avec autant de simplicité que l'on fait cuire un petit poisson.

La plus grande erreur est de garder des personnes dans ta vie plus longtemps qu'elles ne le méritent.

La nature est un professeur universel qui observe l'activité humaine comme un mauvais élève.

On n'arrête pas le progrès dit-on. La bêtise non plus.

Un besoin naturel pousse l'homme à vouloir goûter au progrès et à rechercher la vérité.

Pour la nouvelle philosophie, l'ordre constitue sans cesse la condition fondamentale du progrès; et, réciproquement, le progrès devient le but nécessaire de l'ordre.

Rousseau voit donc un progrès dans la naissance de l'inégalité. Mais ce progrès était antagoniste, c'était en même temps un recul.

Les préjugés et le sectarisme sont abattus... par la force même de la détermination des individus à réussir et le refus d'un être humain de laisser les préjugés définir les paramètres du possible.

D'une erreur n'en fais pas deux.