Réplique Tout pour plaire sur Vie, Homme et Rien

Qui sommes-nous pour juger de la vie des gens ? Reste à savoir si l'on se juge aussi sévèrement.

La vie éternelle ne commence-t-elle pas lorsque la dépouille se dissout,se laisse avaler par la terre, digérer par elle, et retourne ainsi dans le grand cycle de la nature ?

Il faudrait rendre au passé sa véritable vocation, c'est-à-dire d'être oublié, et il cessera tout de suite d'exercer une quelconque influence nocive sur notre vie présente.

Il n'y a rien de si parfait qui ne donne prise à la critique.

Reste devant la porte si tu veux qu'on te l'ouvre. Rien n'est fermé jamais, sinon à tes propres yeux.

Le roman est un support inégalé pour représenter la conscience subjective, mais il ne rend pas correctement compte de l'expérience d'écouter de la musique.

Dépêche toi de vivre, ou dépêche toi de mourir. C'est fichtrement vrai. Brooks était ici, Red aussi. Pour la deuxième fois de ma vie je suis coupable d'un crime : violation de liberté conditionnelle. Mais je doute quand même qu'ils aillent [...] ► Lire la suite

Je suis homme et il n'est rien de l'homme, ou du moins de son harmonieux plaisir, qui me soit étranger.

La vie est un éternel problème, et l'histoire aussi, et tout. Il s'ajoute sans cesse des chiffres à l'addition. D'une roue qui tourne, comment pouvez-vous compter les rayons ?

Il ne sort du sac que ce qu'il y a.

Je me considère comme quelqu'un qui a eu beaucoup de chance - mon travail est aussi ce que j'aime le plus au monde et je peux faire ma vie en le faisant.

Ce qu'on appelle notre vie privée, c'est ce dont nous avons le droit de priver les autres.

La vie plus elle devient courte, plus on se dit qu'on ne l'a pas assez troussée de belle manière.

- Comment tu fais ? Comment ça se fait que t'ailles parfaitement bien ? Je suis complètement brisée, c'est fini, y a plus personne. Je suis comme morte alors que toi tu vis ta vie et tu me baby-site en plus. Comme [...] ► Lire la suite

L'espérance, toute trompeuse qu'elle soit, sert au moins à nous mener à la fin de la vie par un chemin agréable.

Nous nous pardonnons tout et rien aux autres hommes.

Si l'on suivait les voies ferroviaires
Qui aurait le pied marin ?
Si l'on sifflait les fonds de théières
Ou si l'on ne sifflait plus
Qui serait l'adversaire ?
Entre nous qui serait le plus malin ?
Et si l'on disait le contraire
Ou si l'on ne disait plus rien ?

Une femme vous dira non à dix heures du matin et oui à cinq heures de l'après-midi, sans que rien n'est changé entre-temps, sinon l'heure...

Le genre humain est comme un fleuve qui coule du nord au midi ; rien ne peut le faire rebrousser contre sa source.

Ceux qui ont horreur de sortir des sentiers battus se demandent comment on peut rêver de passer un hiver dans le froid, le vent et l'obscurité. Que peut-on y trouver ? Je n'en sais rien - à moins que ce ne soit : des gens, de la mer, du ciel.

Il n'y a rien de pire que l'indifférence comme disent toujours les attachées de presse.

Mais c'est l'effort de toute une vie de faire connaître et honorer son vrai moi.

Les peuples du Nord, guerriers, marins, nomades, ont l'atavisme de la confiance ; ils ont vécu en hordes, en équipages, en tribus ; ils se sont serrés les uns contre les autres. Ils ont toujours été des hommes de société. [...] ► Lire la suite

Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger.

La vie n'est que la mort qui vibre.

Si paradoxal que cela puisse paraître, le mythe ne cache rien : sa fonction est de déformer, non de faire disparaître.

On passe toute sa vie à chercher une vérité qui nous torture, sans savoir qu'une fois confronté à sa lumière, la route ne fait que s'ouvrir à soi.

La vie oscille, comme un pendule, de la souffrance à l'ennui.

Tout est immortel et rien ne sera oublié de ce qui fut.

On ne se méfie jamais assez des êtres qui semblent tout accepter, tout supporter en silence et parfois même en souriant. Leur soumission parait sans limite, leur tolérance inépuisable, puis un jour ils quittent le jeu, tournent les talons, claquent [...] ► Lire la suite