Réplique Le temps d'un automne sur Vie, Mon et Souffle

Quand on lit le récit d'une vie "exemplaire" comme celle de Balzac, on arrive toujours au récit de la mort. A quoi bon ?

La désespérance de vie a elle aussi augmenté.

Le ciel sait que j'ai fait tout ce qu'un mortel pouvait faire, pour sauver le peuple, et l'échec n'était pas ma faute, mais la faute des autres.

Le sens ultime de la vie humaine n'est pas avoir, mais être.

Je ne suis ici qu'une ombre transparente, une sorte de copie fragile, un reflet provisoire de l'immensité de Dieu. Il est mon original.

- Je suis, mon cher ami, très heureux de te voir.

- C'est un alexandrin !

J'ai vécu quinze ans avec un homme très jeune, mort à 43 ans d'un infarctus. Il avait vingt ans de moins que moi, et notre différence d'âge ne l'a jamais gêné. J'ai aussi vécu avec des hommes plus vieux, certains [...] ► Lire la suite

J'étais très contente quand je ne parlais pas. C'est pour cela que j'ai commencé par la danse: je parlais avec mon corps, et je fermais ma gueule. Tout dire, sans dire.

Ce qui me paraît être le terme de mes débordements sexuels : une incandescence géométrique (entre autres, point de coïncidence de la vie et de la mort, de l'être et du néant) et parfaitement fulgurante.

Dans mon adolescence, je n'ai jamais fait partie de la cool team.

Il n'existe rien qui ne vous fasse plus prendre conscience des aléas de la vie qu'une chanson incomplète. Ou qu'un vieux carnet d'adresses.

La flamme de l'intelligence est bien vulnérable : le moindre souffle d'intolérance suffit à l'étouffer.

Je connais mon peuple. Il aime la grandeur. Il veut que nous ayons du respect à l'étranger aux yeux des autres pays.

Dès mon plus jeune âge, j'ai eu le plus fort désir de comprendre ou d'expliquer ce que j'ai observé.... Pour regrouper tous les faits en vertu de certaines lois générales.

Sans connaissance, la vie n'est que l'ombre de la mort.

Je voulais un "je t'aime", avec une pointe de sincérité
Je voulais un "pour toujours", pour l'éternité
Je voulais un "câlin", pour la saint valentin
Mais voilà, je n'ai pas encore croisé cette ombre sur mon chemin.

La vie s'enfuit et jamais ne s'arrête, la mort vient sur ses pas à étapes forcées.

Eau et pain, vie de chien.

A ma mort, je souhaite léguer mon corps à la science fiction.

Les hommes se transmettent la vie comme les coureurs se passent le flambeau.

La vie d'un ami, c'est la nôtre, comme la vraie vie de chacun est celle de tous.

Il n'est point de vie en ce monde sans douleurs.

La vie c'est la possession d'un grand amour dans un monde misérable et magnifique à la fois.

Tout dans la vie est soumis à des devoirs : y être fidèle, voilà l'honneur ; les négliger, voilà la honte.

Oui, je me dois de me poser des questions, mais voici aussi que des souvenirs affluent, comme si ma vie n'attendait pas que je m'y décide pour entrouvrir certains de ses coffres, ressentant que l'heure est venue.

C'est la vie qui nous apprend et non l'école.

Ce qui nous permet, comme êtres humains, de survivre psychologiquement à la vie sur terre, avec toutes ses douleurs, ses drames et ses défis, c'est d'avoir un sentiment d'accomplissement et une vie de sens.

Je suture une banane dans l'espoir vain que ça réveillera mon cerveau.

Nous sommes tous résignés à la mort ; c'est à la vie que nous n'arrivons pas à nous résigner.

La vie est une tragédie pour celui qui sent et une comédie pour celui qui pense.