Réplique Revenge sur Conscience, Culpabilité et Terre

Supprimer les gages du péché n'est jamais une perte, ni pour l'intéressé, ni pour la société ; c'est du bénéfice pur.

Le péché que l'on cache est demi pardonné.

Tout péché est le résultat d'une collaboration.

Nous n'aurons pas la paix sur Terre tant que nous n'aurons pas reconnu le fait fondamental de la structure interdépendante de toute réalité.

Celui qui tolère les maux est tout aussi coupable que celui qui les commet.

Quoi qu'il arrive, une découverte, une idée lancée, n'appartient plus à son auteur. Galilée s'est récusé, mais la terre n'a pas pour autant cessé de tourner.

Car la photographie c'est l'avènement de moi-même comme autre : une dissociation retorse de la conscience d'identité.

La famille est comme un arbre, les racines tiennent la terre ensemble.

La prise de conscience que la vie est absurde ne peut pas être une fin, mais seulement un début.

L'homme est l'être délirant par excellence, en proie à la croyance que quelque chose existe.

Enlève l'amour et notre terre est une tombe.

Que la damnation puisse être éternelle suppose en fin de compte que le péché n'a point de fin.

Dieu est l'ombre de la conscience projetée sur le champ de l'imagination.

La réflexion est une sotte habitude humaine, le fruit d'une conscience coupable. La liberté animale consiste à vivre l'instant présent.

A la question : est-il coupable ? il faudrait en ajouter une autre : est-il incorrigible ?

Les habitants du continent ont une vie sexuelle, les Anglais ont des bouillottes d'eau chaude.

L'histoire universelle est le progrès dans la conscience de la liberté.

Il n'existe de plus grande douleur au monde que la perte de sa terre natale.

Deux choses seules sont capables de remplir les yeux d'un avare, la sobriété ou la terre qu'on jette sur lui après sa mort.

Je pense fermement que la prise de conscience d'une situation réelle est le premier pas vers la libération.

De bons amis, de bons livres et la conscience somnolente, voilà le secret du bonheur.

Le retour à la terre n'est pas tant un remède à la crise économique qu'à la crise morale. La terre n'attend que des bras pour produire et rendre l'homme meilleur.

La terre n'a pas soif de sang des guerriers, mais de la sueur des hommes.

La culture est l'espace et le temps rendus sensibles au coeur.

Il faut que la terre soit un séjour bien étranger pour la vertu, car elle ne fait qu'y souffrir.

Le péché est la place béante de Dieu.

Le temps peut causer de grands ravages, multiplier les ruines, anéantir les splendeurs architecturales, jamais il ne parviendra à détruire chez l'homme, quel que soit son âge, la conscience du beau.

La jeunesse doit non seulement assimiler tout ce qu'a créé la vieille culture, mais élever la culture à une hauteur nouvelle, inaccessible aux gens de la vieille société.

C'est une question de temps; Mais vous vous adaptez à la culture et aux différents mode de vie. Les êtres humains sont adaptables.

Il n'y a que deux sortes d'hommes sur la terre : ceux qui donnent et ceux qui reçoivent. Les seconds haïssent toujours les premiers.