Citation de Georges Courteline sur Imbécile, Beaucoup et Cochon

Un imbécile qui marche ira toujours plus loin que deux intellectuels assis.

Comme le paysan aime à voir une vache avant de l'acheter, l'électeur aime à connaître celui pour qui il va voter.

La bouse de la vache est plus utile que les dogmes : on peut en faire de l'engrais.

La condamnation à mort est un acte barbare... C'est le reflet de l'instinct animal encore présent chez l'être humain.

Qu'est-ce qu'il faut faire lorsqu'on se trouve devant un animal d'une espèce protégée en train de manger une plante d'une espèce protégée ?

On doit apprendre à marcher, à parler, on doit porter le chapeau complètement ridicule que grand mère nous à acheté et on a pas le droit de se plaindre. Plus tard, même si on a le droit de choisir son [...] ► Lire la suite

- Si je comprend bien le type le plus con de votre asile a réussi à enlever le type le plus dangereux, c'est pas un peu insolite, ça ?

- Je suis psychiatre depuis 20 ans, alors moi, l'insolite...

Demander à un homme qui raconte des histoires de tenir compte de la vraisemblance me paraît aussi ridicule que de demander à un peintre figuratif de représenter les choses avec exactitude.

En France, le ridicule ne tue pas. On en vit.

Le monde pourrait vivre sans tuer ni animal ni végétal.

L'homme, par le fait d'être homme, d'avoir conscience, est déjà, par rapport à l'âne ou au crabe, un animal malade. La conscience est une maladie.

L'homme est un animal insatisfait qui hésite entre plusieurs frustrations.

Je vous assure qu'un imbécile instruit est plus idiot qu'un inculte.

Tout âne se croit l'égal des chevaux du roi.

- Chaque minute, 4 personnes meurent de la Tuberculose.

- Euh, la vache et vous arrivez à dormir la nuit ?!

- Ces personnes meurent en Afrique d'une maladie que nous savons soigner depuis...

- Ah oui je sais, j'ai vu [...] ► Lire la suite

La poésie est le journal d'un animal marin qui vit sur terre et qui voudrait voler.

Vous avez noté qu'on dit un steak de boeuf, une côte de boeuf, un roti de boeuf... Mais dès que le bestiau semble suspect, c'est la vache qui devient folle !

C'est une vache qui fait une photo de son troupeau et qui dit:
- Attention, ne bousons plus !

A homme heureux, son boeuf lui vêle.

En découpant le steak dans mon assiette, sans tomber dans une culpabilité malsaine, je peux voir les principes qui dictent ma vie : pourquoi croire que mon plaisir vaut le massacre d'un animal ?

On est toujours le con de quelqu'un, et tant pis pour lui.

Le boeuf ne se vente pas de sa force devant l'éléphant.

La mode, c'est la recherche d'un ridicule nouveau.

Tout ce qui a trait à la vache m'émeut.

L'être humain est un animal qui multiplie les déceptions. Plus on le connaît, plus on vieillit, plus on est déçu par lui. Je pense qu'il n'y a pas grand chose à sauver chez lui. Même s'il est séduisant.

La vie, sur Terre, est en train de mourir. L'ampleur du désastre est à la démesure de notre responsabilité. L'ignorer serait aussi insensé que suicidaire. Plus qu'une transition, je pense qu'il faut une révolution.

Les pâtes alimentaires aujourd'hui se vantent sur le premier mouvement de la symphonie n°25 de Mozart. C'est le mouvement allegro con brio. Mozart s'excuse, il n'avait pas pensé à composer un allegro al dente.

La bêtise, c'est une question de cocktail : le bon Dieu n'avait pas beaucoup de temps pour faire son monde, la distribution fut incertaine et inégale. Le prix à payer pour avoir Einstein d'un côté, c'est d'avoir un imbécile de l'autre côté !

Le poisson est un animal susceptible : en présence du pêcheur, il prend facilement la mouche.

Les femmes, c'est comme les photographies : il y a un imbécile qui conserve précieusement le cliché, pendant que les gens d'esprit se partagent les épreuves.