Meilleures citations - page 1051 / 2149

Au début, on croit mourir à chaque blessure. On met un point d'honneur à souffrir tout son soûl. Et puis on s'habitue à endurer n'importe quoi et à survivre à tout prix.

La nature peint avec l'élan de sa force même, tandis que le peintre marie son imagination aux hésitations de sa main et de son esprit.

Devant l'impossibilité de tout savoir, la plupart ont choisi de ne savoir rien.

Le bonheur est tributaire du passé, car il ne se mesure qu'en fonction de ce que l'être humain a vécu.

Il faut toujours accepter les décisions de l'autorité, parce que c'est l'autorité qui doit prendre en dernier ressort les décisions.

Le confort est partout. L'oisiveté n'est plus nulle part.

Vous croyez encore que l'on n'embrasse qu'avec les lèvres ; mais les vrais baisers sont des sourires.

Lorsque Dieu veut instruire de leur néant les idolâtres d'eux-mêmes, il se contente d'éterniser les adieux qu'ils disent à leur moi.

Il y a des gens qui ont vraiment des dons. Le problème, c'est de les découvrir.

Il faut guérir de l'enfance ou se décider à mourir.

Si l'on savait ce que rapporte la maternité, on hésiterait davantage à mettre des enfants au monde !

On a beau ne pas être superstitieux, on craint toujours les malédictions des gens.

Le monde est irréel, sauf quand il est chiant.

Dieu créa la moitié de l'humanité pour exercer la patience de l'autre.

Dans sa tour d'acier La nature trouve un moyen Pour provoquer un désordre incroyable.

Heureux les gens qui ne recherchent pas d'oasis dans le désert de leur coeur !

L'indifférence que l'on porte à l'autre est sans doute la pire des raisons de lui être fidèle.

Le travail, c'est une belle invention, parce que tout le monde croit que c'est sacré.

La vie est le vrai remède pour combattre le mal de vivre...

Le sommeil est le fleuve souverain de la vie et le rêve ses alluvions !

Comment veux-tu que les autres t'aiment si tu n'es même pas capable de te supporter toi-même.

La vie que l'on recherche ressemble toujours à nous-mêmes.

Une servitude librement consentie, ce peut être une victoire sur soi.

Quand le rêve est trop violent, il désaffecte le désir comme un acide ronge doucement un métal précieux.

Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l'oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c'est quand il remue les lèvres qu'il ment.

C'est con les jeux de balle quand on est à trois, Y'en a toujours un qui touche que dalle.

Ce sont des voix qui restent en dernier, tout comme c'est la voix souvent qui, comme un parfum, précède et annonce l'entrée physique de quelqu'un dans votre vie.

Un indécis mou est un électeur qui n'est pas sûr de ne pas être décidé.

Attendre un enfant est un grand mystère qu'on diminue et profane en en parlant.

L'amour est possible entre les mortels. La guerre des sexes est une illusion sociale imposée. Nous sommes en guerre, oui, mais contre ce pouvoir de destruction et de haine.

Le gris est le cendrier du soleil.

Ne pas aimer la violence parce que vous en avez peur ne fait pas de vous un non-violent mais un peureux !

La mort en abolissant la possibilité de satisfaire nos aspirations anéantira nos désirs.

Faire moins bien qu'avant, c'est la seule façon de voir si on a encore un impact.

C'est une extraordinaire chose que le théâtre. Des gens comme vous et moi s'assemblent le soir dans une salle pour voir feindre par d'autres des passions qu'eux n'ont pas le droit d'avoir - parce que les lois et les moeurs s'y opposent.

Au théâtre les spectateurs veulent être surpris. Mais avec ce qu'ils attendent.

Le langage de l'art du théâtre est un langage de proximité. A la mesure de l'homme.

Réussir au théâtre sans la presse, sans les amis, ni les ennemis, sans première ni répétition générale, voilà le rêve.

L'oeuvre, c'est le spectacle, la rencontre avec le public. Elle sert à découvrir le monde concret, à jouer avec la réalité.

Une mise en scène n'est jamais neutre. Toujours, il s'agit d'un choix.

Celui qui cherche la vraie science doit la pêcher là où elle se trouve.

Une illusion peut-elle exister ?

Trop de crêpes, trop d'étoffes noires, la tristesse est à l'extérieur.

L'égoïsme rend l'homme peu enclin à accepter l'absurdité de l'existence.

L'aphorisme ne coïncide jamais avec la vérité : il est soit une demi-vérité, soit une vérité et demie.

Le Verbe, quand il s'incarna, passa de l'ubiquité à l'espace, de l'éternité à l'histoire, de la félicité illimitée au changement et à la mort.

L'esprit est une tour de guet d'où l'on est à l'affût de tout incident susceptible d'exciter l'imagination.

Le Paris que vous aimâtes N'est pas celui que nous aimons Et nous nous dirigeons sans hâte Vers celui que nous oublierons.

L'art nous offre des énigmes mais par bonheur aucun héros.

Rien n'égale, il est vrai, la grandeur souveraine ; Mais encore faut-il songer Comment serait faite la Reine.