Alchimie médiévale, Philippe de Mézières by Antoine Calvet
Fioles, flasques et Flacons dans Les Cahiers de Verre & Histoire, 2019
Pendant l’Antiquité, le verre est compris comme métal. Au Moyen Âge, sorti du canon des sept m... more Pendant l’Antiquité, le verre est compris comme métal. Au Moyen Âge, sorti du canon des sept métaux, pilé, il devient un agent puri cateur nécessaire au processus alchimique. D’autre part, dans les textes son usage est recommandé comme le contenant parfait (alambic, urinal), cependant que dans les ateliers, le matériel de l’alchimiste se compose le plus souvent de terre vernissée ou non, voire de fer. Mais c’est surtout comme objet d’un argumentaire en faveur de l’alchimie que le verre et sa fabrication à partir d’éléments vils (sable, cendres de fougère) sont invoqués par les alchimistes. Il est par excellence le modèle de l’Art sacré, la preuve irréfutable que la transmutation du plomb en or est faisable. Sedacer, un alchimiste du XIVe siècle, en fait même l’égal de la pierre philosophale. À l’aube de la Renaissance, le verre alchimique se transforme en notion principale de l’œuvre.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Chymia: Science and Nature in Medieval and Early Modern Europe, 2010
Bookmarks Related papers MentionsView impact
JEAN de MEUN et le CULTURE MÉDIÉVALES, 2017
Bookmarks Related papers MentionsView impact
«Arnaldo da Villanova e la Sicilia» a cura di Giuseppe Pantano, 2017
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Micrologus, XXVII: «Les miscellanées scientifiques au Moyen Âge», SISMEL, Edizioni del Galluzzo, 2019
«After recalling the positions of Albertus Magnus, Thomas Aquinas and Roger Bacon on alchemy, the... more «After recalling the positions of Albertus Magnus, Thomas Aquinas and Roger Bacon on alchemy, the author reviews the manuscripts that transmit the alchemical texts attributed to these authors. According to the study, if at times, especially at the beginning of the tradition, alchemical texts are playing role in miscellanea, the general impression is that the alchemical manuscripts are restricted for the exclusive transcription of alchemical texts. We also notice the strong presence, at the top of these manuscripts, of De mineralibus of Albertus Magnus, a way of placing the alchemy under the aegis of the most prestigious master of the scholasticism and the natural sciences in the Middle Ages».
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Dir. J.-P. Boudet, P. Haugeard, S. Menegaldo, F. Ploton-Nicollet, JEAN DE MEUN ET LA CULTURE MÉDIÉVALE, Littérature, Art, Sciences et Droit aux derniers siècles du Moyen Âge, Rennes, PUR, 2017, p. 174-185.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Dans cet article, l'auteur s'attache à rechercher des traces de platonisme dans trois corpus alch... more Dans cet article, l'auteur s'attache à rechercher des traces de platonisme dans trois corpus alchimiques du moyen âge attribués à Roger Bacon, au médecin Arnaud de Villeneuve et à Thomas d'Aquin.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Le 17 décembre 1871, le père Isidoro Carini (1843-1895), archiviste paléo-graphe, que Léon XIII n... more Le 17 décembre 1871, le père Isidoro Carini (1843-1895), archiviste paléo-graphe, que Léon XIII nommera préfet de la Vaticane, présente à l'Académie des Sciences et des Lettres de Palerme un petit volume, de format missel, par la suite enregistré à la Biblioteca Comunale di Palermo sous la cote 4° Qq A 10. 1 Dans sa longue communication, le père Carini commence par l'histoire du manuscrit. Il rappelle qu'il resta dans la bibliothèque de la noble famille Speciale du XV e siècle jusqu'au sac de leur maison en 1860 et une fois retrouvé, qu'il fut acheté par la Biblioteca Comunale de Palerme. Puis il décrit l'objet qu'il dénomme Codex Speciale, en hommage à ses possesseurs initiaux. Il s'agit d'un manuel comprenant des textes exclusivement alchimiques, écrits sur un parchemin très fin (« in finissi-ma pargamina »), recouvert d'une reliure en cuir usé avec inscrite au dos la mention : « maximi momenti liber » (livre d'une importance capitale). Chaque chapitre a sa rubrique, mais, pour des raisons d'économie bien compréhensibles au vu du prix exhorbitant du parchemin à cette époque, elles sont incluses dans le corps du texte, sans séparation marquée. Des gloses marginales – l'oeuvre de mains plus récentes – entourent les textes. Les rubriques et les notes sont calligraphiées en rouge, le haut des lettres en or et dans une autre couleur. Carini relève aussi quelques dessins grif-fonnés de cornues, de fourneaux et d'alambics. Il insiste plus particulièrement sur la présence d'alphabets hébreu, grec et d'un autre, dit hermétique, concernant le chiffre chimique de chaque substance. L'alphabet grec est plusieurs fois répété avec l'indi-cation de la prononciation, suivant le parler du grec byzantin (et non celui du grec ancien reconstitué à la Renaissance). Deux glossaires, dont l'un long de 38 pages, retiennent son attention. 2 Ces glossaires donnent la traduction en langue vulgaire des mots arabes translittérés dans les textes alchimiques. 3 C'est, dit-il, un document phi-lologique de première importance. N'oublions pas que l'alchimie est essentiellement une science importée des Arabes, transmise aux Latins par les traducteurs de Tolède au XII e siècle. Carini suppose enfin que le Codex Speciale est dû soit à un chrétien 1
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Resum Al final de la seva contribució sobre la Introductio in librum De semine Scripturarum en la... more Resum Al final de la seva contribució sobre la Introductio in librum De semine Scripturarum en la II Trobada sobre Arnau de Vilanova, Mn. Perarnau va demanar als historiadors d'alquímia per les possibles relacions entre aquest tractat de teologia d'Arnau de Vilanova i els textos d'alquímia que li han estat atribuïts. Responent a aquesta qüestió s'intenta demostrar que els textos alquímics no fan cap refe-rència a la Introductio, tot i que l'obra d'Arnau no és pas sempre absent en els tractats, com el De humido radicali i el De intentione medicorum. Això és el que m'ha portat a reconsiderar la possible influència de la Introductio a través de la utilització dels alfabets anomenats lul·lians en el Testamen-tum de «Llull» i en el Rosarius d'«Arnau». Abstract At the end of his talk on the Introductio in Librum De semine Scripturarum given during the II Trobada on Arnau de Vilanova, Father Josep Perarnau challenged historians of alchemy concerning the possible relationship between Arnau's theological treatise and the alchemical texts ascribed to his authorship. In an attempt to partially answer his query, I have endeavoured to show that while the alchemical texts do not refer directly to the Introductio they do echo other works by Arnau, namely the De humido radicali and De intentione medicorum. This fact, in turn, led me to reconsider a possible influence of the Introductio via the use of certain so-called Lullian alphabets present in both the Testamentum of " Llull " and the Rosarius of " Arnau " .
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Alchimie médiévale, Philippe de Mézières by Antoine Calvet
Chanoine et chancelier de la cathédrale d’Amiens, chirurgien et
probablement médecin, auteur d’une autobiographie astrologique
et peut-être d’un traité d’alchimie, possible auteur du «De vetula»
qui se fait passer pour l’oeuvre ultime d’Ovide, poète et écrivain,
Richard de Fournival apparaît comme l’une des figures les plus révélatrices de la culture encyclopédique du XIIIe siècle. En témoigne
tout particulièrement sa bibliothèque qu’il décrit dans la
«Biblionomia» et qui apparaît comme une véritable synthèse des
connaissances et des intérêts intellectuels de son temps. Réunissant
les contributions de spécialistes des disciplines du «quadrivium», de
la médecine, de l’astrologie et de l’alchimie, cet ouvrage se propose
d’étudier les sciences telles qu’elles apparaissent dans les oeuvres
et les entreprises de cet auteur majeur du XIIIe siècle tout en l’inscrivant dans le contexte scientifique de son temps.