Jean-Marc Nobilo : « On a fait un gros truc »

Jean-Marc, quel but de Jean-Michel Lesage !
Oui, il vient valider un gros travail collectif dans le pressing, le harcèlement, et le replacement. Ça fait très plaisir de venir gagner une nouvelle fois à l’extérieur.

Gagner à Nantes, votre grand rival à la montée, ce n’est pas rien…
On les a un peu bousculé en termes de récupération de ballons, mais il y a un gros talent chez eux. Nantes était leader avant la rencontre, et j’ai beaucoup de respect pour cette équipe là. Ils vont vite se remettre en selle, et être de la montée à la fin de la saison. On est avant tout dans le don de soi et dans la culture de l’effort, et c’est à ce prix qu’on aura des résultats.

Vous ne savourez pas votre position de leader (un point d’avance sur Nantes avec un match en retard) ?
Je suis très content de mes joueurs, mais le 15 mai est tellement loin, il y a encore 16 matches, et on ira vendredi à Clermont, ensuite Grenoble… tout ça avec beaucoup de respect. C’est un métier où on saute de joie 3 minutes et après on est immédiatement dans la projection.

Battre deux fois Nantes dans la saison, n’est-ce pas malgré tout un symbole fort ?
C’est vrai que les joueurs sont attachés à ces symboles. On était venu avec un petit challenge, celui de faire tomber Nantes pour la 1ère fois de la saison à domicile. On fait un truc, mais ça ne durera que 24 heures.

Craigniez-vous que vos joueurs ne prennent la grosse tête ?
J’ai un groupe très jeune. J’ai des gosses qui ont moins de 20 ans, entourés de quelques cadres comme Christophe Revault. Ça peut s’emballer très vite. On est parti de rien en début de saison, on parlait de maintien, on était à 40 contre. Ça n’empêche pas une forme de joie, mais il faut faire attention.

Vous allez boire un peu de Champomy avec votre ribambelle de jeunes pour fêter ça ?

(rires) Oui, ce soir ou demain matin, on fera un petit truc sympa. Ce qu’ils font c’est extraordinaire.