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PSG-Gérone: Nuno Mendes offre à Paris une première victoire dans la douleur après une grosse bourde de Gazzaniga

Le Paris Saint-Germain a arraché in extremis un premier succès contre Gérone (1-0), mercredi au Parc des Princes, pour le premier match de sa campagne de Ligue des champions.

Nuno Mendes a forcé le destin du Paris Saint-Germain. Alors qu’on s’acheminait vers un match nul forcément inquiétant pour la suite vu ce qui attend le club de la capitale, Gazzaniga a donné un coup de pouce inattendu à Paris en se trouant complètement sur un centre tendu du latéral gauche portugais, dans le temps additionnel.

Cette erreur terrible qui lui offre un court succès (1-0), le PSG s’en contentera, mais il y aura beaucoup à dire de cette entame très mitigée pour ne pas dire manquée des joueurs parisiens. "Ce n'est pas le match qu'on espérait, a reconnu sans mal Vitinha. Il faut voir ce qu'on a fait de mal. Ce n'est pas dans notre habitude."

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Séduisant depuis le coup d’envoi de la saison en Ligue 1, le PSG est retombé dans ses travers en Ligue des champions. On les attendait agressifs, avec la volonté de mettre du rythme, d’emballer une rencontre à leur portée face à la sensation de la dernière Liga, qui s’est affaiblie cet été, mais les Parisiens se sont empêtrés dans un faux-rythme lancinant, à en perdre le fil de leur football pendant une heure.

Les joueurs de Luis Enrique se sont égarés dans ce début de match hésitant. En face, Gérone s’est d’abord contenté d’opposer un bloc très regroupé, inoffensif offensivement mais imperméable également sur le plan défensif.

Une pelletée d'occasions manquées

Voyant que Paris commençait à douter de son plan de jeu malgré les consignes répétées de Luis Enrique à destination de ses joueurs qu’il s’est efforcé de replacer, Gérone a commencé à imposer de longues séquences de possession.

Le club espagnol s’est même enhardi à la pause, obligeant Safonov à réaliser une première parade, lui qui n’avait pas touché le ballon durant les 45 premières minutes. Ce gros avertissement a sonné le réveil des Parisiens.

Malgré toutes les limites du joueur maintes fois évoquées et encore éprouvées ce soir, Ousmane Dembélé n'a jamais cessé de vouloir emballer la rencontre (8 tirs tentés) avec son arsenal de feintes et de dribbles. Malheureusement pour le PSG, l’international français avait oublié d’emporter avec lui la précision dans le dernier geste, à l’image de son équipe, extrêmement maladroite (57e, 62e, 79e, 82e, 85e).

Lancé seul face au but par Randal Kolo Muani, auteur d’une entrée en jeu saignante, Dembélé aurait pu jeter un œil à sa gauche. Il aurait vu Bradley Barcola absolument seul, en position idéale pour marquer. Au lieu de cela, il a permis l’énorme retour de Krejci (54e).

Beaucoup plus dangereux en seconde période (20 tirs), dans le sillage des entrées de Joao Neves, Kang-in Lee, Désiré Doué et Randal Kolo Muani, Paris a mérité sa victoire tout en exposant des limites encore criantes qui feront resurgir un certain nombre de débats d’ici le prochain match, un déplacement sur la pelouse d’Arsenal.

QM