"Le challenge d’une vie": après des JO 2024 historiques, les frères Lebrun se lancent à la conquête de la Chine

Ils ont repris l’entraînement mais n’ont pas encore retrouvé les tournois, ce qui ne saurait tarder, avec une reprise prévue fin septembre pour le Grand Smash organisé en Chine à partir du 26. En attendant, les inséparables frères Lebrun, Félix et Alexis, défileront ce samedi après-midi avec près de 300 sportifs pour conclure en beauté cette parenthèse enchantée des Jeux, sur les Champs-Élysées.

"On a hâte de défiler, on va vivre un grand moment", s’est enthousiasmé sur RMC Alexis, l’aîné, qui a conclu avec son jeune frère et Simon Gauzy une quinzaine historique pour le tennis de table français en décrochant une très belle médaille de bronze par équipe.

Comme on pouvait s’y attendre, les performances exceptionnelles de la fratrie Lebrun, associée au génial Simon Gauzy, auteur d’un match énorme contre le Chinois Liang Jingkun (4e) cette semaine, à Macao, ont relancé un intérêt pour le tennis de table avec un boom de licenciés.

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"On ne se sent pas très loin"

"C’est vraiment une fierté énorme, forcément", a admis Félix Lebrun. "On a vu dans notre club à Montpellier plein de nouveaux licenciés. Il faut un peu pousser les murs, ça fait super plaisir. Pour ma part, voir des joueurs commencer en prise porte-plume (sa prise signature), ça me fait plaisir, et si je peux les aider à Montpellier, je vais essayer de le faire."

Double médaillé (bronze en individuel) lors de ces Jeux de Paris, Félix Lebrun voudra conforter sa position (5e) de premier challenger de la Chine et contester cette suprématie d'un empire sur le ping.

"On ne se sent pas très loin, mais d’un autre côté, c’est très dur d’aller les chercher", pose Félix Lebrun. "C’est ce petit détail, c’est le plus dur à la fin. Il faut encore beaucoup d'entraînements, on sait qu'eux aussi s’entraînent pour rester devant, ça va être le challenge d’une vie." Comment parvenir à les bousculer, voire à les battre, plus régulièrement sur le long terme? En allant puiser dans leurs propres méthodes d’entraînement?

"On se pose déjà la question de savoir comment faire pour les battre. Pour l'instant, ça peut être intéressant de partir en stage pour se confronter à eux plus régulièrement, mais notre philosophie à nous, ce n’est pas de les copier", prévient Alexis Lebrun. "Parce qu’ils ont plus de moyens, ils sont plus nombreux. On pense que si on essaye de les copier, on n'arrivera jamais à les égaler."