Dons de sangs rares : quel bilan en Guadeloupe ?

L’heure est désormais au bilan. Tout au long de la semaine de sensibilisation aux sangs rares au centre commercial Destreland, les équipes de l’EFS Guadeloupe et les associations partenaires se sont relayées pour parler des « sangs rares » et mobiliser la population. Ce sont ainsi 511 donneurs qui se sont mobilisés, dont 163 nouveaux donneurs qui ont donné leur sang pour la première fois. 378 poches de sang ont pu être prélevées.

L'établissement guadeloupéen indique cependant que la mobilisation n'est pas terminée, puisque plusieurs points de collectes sont ouverts tout au long de la semaine, dont à Baie-Mahault, Point-à-Pitre, Morne-à-l'Eau ou encore à Sainte-Rose. 

Selon l'EFS, les populations d'ancestralité africaine sont très sensibles à la question des sangs rares. "Cette quête de groupes sanguins les plus variés possibles est d’autant plus importante que certaines pathologies, comme la drépanocytose, nécessite pour certains patients d’avoir recours à des transfusions régulières de globules rouges (parfois toutes les 3 à 4 semaines)", rappelle l'établissement. 

Moins de 4 personnes sur 1 000

Pour rappel, en France, un groupe sanguin est rare lorsqu’il concerne moins de 4 personnes sur 1 000. 

Aux Antilles, où la composition de la population est complexe du fait de son histoire et de son métissage. L’EFS Guadeloupe cherche en permanence à faire venir dans ses collectes de nouveaux donneurs. "Qui sait ? Certains seront peut-être porteurs de groupes sanguins rares. Il est essentiel de trouver des donneurs qui « ressemblent », en termes de caractéristiques sanguines, aux patients en attente d’une transfusion. Il est donc nécessaire que les phénotypes de donneurs soient diversifiés, en reflet à la composition de la population de l’archipel."