Pâques à Aignan : une corrida à l’accent madrilène
Dimanche, Aignan sera au nombre des quelques arènes qui, dans le monde taurin, lancent un paseo de Résurrection.
Aignan, la petite ville armagnacaise, n’a pas la prétention de rivaliser avec les acteurs du sable jaune de Séville mais elle offre une affiche particulièrement honorable et attractive, fortement marquée par la tauromachie madrilène. Les toros appartiennent à la légendaire devise de Baltasar Iban. Les liens très solides qui existent entre les Aignanais et Domingo Gonzales, l’ancien mayoral ont dû grandement faciliter ce contrat. Dans le Sud-ouest, même s’ils y ont une légende noire, les toros du cortijo Wellington, au pied du Valle de Los Caïdos n’ont jamais déçu.
Plus madrilène que le chef de lidia, Uceda Leal, difficile à trouver. Par beaucoup d’aspects on peut dire qu’il est le torero de Las Ventas. Toute la rigueur castillane transpire dans ses passes. Un torero solide et doué d’une solide expérience. Il est venu pour la première fois dans le Gers il y 25 ans.
Le retour du Béarnais Dorian Canton
Dans son sillage, le Béarnais Dorian Canton qui est à son école et progresse régulièrement avec ce maestro de talent. L’an dernier Dorian Canton avait coupé une oreille à son second toro. Cette année il aura fort à faire pour contrer le jeune torero débordant de volonté, originaire de Chiclana de la Frontera et formé à Béziers. Il vient d’être qualifié pour la "Copa Cheñel". Un triomphe à Aignan ferait une excellente référence pour son entrée dans cette "Copa". La lutte entre ces deux jeunes espoirs promet d’être passionnante.
Ce dimanche taurin s’ouvrira dès le matin avec une novillada sans picadors avec les deux élevages de Jean-Louis Darré, Astarac (origine Guardiola) et Camino de Santiago (origine Marquis de Domecq). Ils seront proposés à Hadrien Lucq, qui marche sur les traces de son frère qui avait dominé les sans-piqués il y a trois ans. Jaïro Lopez lui aussi de l’école de Richard Milian lui donnera la réplique…
En cette journée, deux aficionados, Michel Pupin et Michel Aurensan, vont devoir lutter contre le stress, eux qui se partagent les responsabilités de leur première présidence d’Aignan y Toros après la retraite de Paul Bergamo, figure emblématique du club pendant près de trente ans.
Suerte para todos…
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