Mireille Dumas inaugurera les jardins Henri Martin dans le Lot ce samedi

Mireille Dumas, est la prestigieuse marraine des jardins d’Henri Martin. Il aura fallu trois ans de travaux avant que les jardins du peintre post-impressioniste retrouvent leur splendeur. Le projet est porté par l’ARJEHM (Association pour la Réhabilitation des Jardins Extraordinaires d’Henri Martin) et son président Jean-Pierre Alaux, maire d’Albas et romancier, ainsi que par la Fondation du Patrimoine de Stéphane Bern. La présentatrice explique pourquoi elle a aimé ce projet et le Lot.

Comment avez-vous eu vent du projet de restauration ?

J’étais avec Jean-Pierre Alaux au festival de Bagnère-de-Luchon et je présidais le jury du film documentaire. C’est à cette occasion que Jean-Pierre me parle des majestueux jardins du peintre Henri Martin qu’il fallait rénover. Et il s’avère que Stéphane Bern était aussi à ce même festival. Par hasard, je croise Stéphane et je les fais se rencontrer. Le projet a tout de suite enthousiasmé Stéphane, c’est un des premiers jardins qu’il restaurait. Après tout s’est fait très rapidement.

Quel est votre rôle de marraine des Jardins d’Henri Martin ?

Je suis marraine pour l’inauguration et parce que j’ai facilité la rencontre entre Jean-Pierre et Stéphane. Ce serait malhonnête de ma part de m’attribuer quoi que ce soit. La restauration s’est faite grâce à la fondation, à l’association et à ses 700 membres. Les jardins comptent 30 hectares quand même ! Mais j’ai accepté par amitié pour Jean-Pierre et pour Stéphane et aussi par ce que je trouve qu’Henri Martin est un peintre magnifique.

Il faut avoir un certain amour de l’art pour participer à ce projet ?

Oui, j’adore la peinture et Henri Martin est peut-être moins connu qu’un Van Gogh ou qu’un Monet mais c’est superbe. Il a utilisé plusieurs techniques de peinture magnifiques. Ce qu’il y a de remarquable dans cet art c’est qu’il est à la fois intime et universel. Chaque individu n’est pas sensible à la même chose. Et au travers de ses toiles je me souviens du jardin de la cour d’école où j’habitais parce que ma mère était institutrice.

Est-ce que vous diriez que vous êtes une amoureuse du patrimoine ?

Ah oui bien sûr, évidemment. Le patrimoine c’est quelque chose d’essentiel parce que ce sont nos racines. Je prendrais l’image d’un arbre. Ce qu’il a de magnifique c’est qu’il est ancré dans la terre et que son feuillage va vers le ciel et le patrimoine ce sont les racines et l’élévation de l’humanité.

Avez-vous découvert le Lot au travers des peintures d’Henri Martin ?

Oui, en quelque sorte j’ai découvert le Lot et aussi l’atelier des jardins du peintre grâce à ses peintures, parce qu’il a beaucoup peint ses jardins. Je suis venue ensuite voir le jardin, c’est un endroit absolument superbe que j’ai adoré !

Ça sera votre première fois dans le Lot ?

Non, je suis déjà venue. L’année dernière j’ai fait le très beau marché aux truffes de Lalbenque avec Jean-Pierre. J’ai aussi découvert Albas, le village dont Jean-Pierre est le maire qui est vraiment magnifique. J’ai aussi eu un coup de foudre pour cet endroit.