Acquitté d’une part, mais condamné à quinze ans de réclusion pour viol et agression sexuelle

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  • Les débats se sont tenus à huis clos devant la cour criminelle de l’Aude.
    Les débats se sont tenus à huis clos devant la cour criminelle de l’Aude. Claude Boyer
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Yannick Bonnefoy

l'essentiel Depuis le lundi 16 septembre, un Rouennais âgé de 62 ans était jugé à huis clos au palais de justice de Carcassonne. Après trois jours de procès, le verdict est tombé ce hier en début d’après-midi.

Partie délibérer ce mercredi 18 septembre à midi, la cour criminelle de l’Aude a rendu son verdict à l’encontre de Sylvain G., un Rouennais âgé de 62 ans. Jugé à huis clos depuis le lundi 16 septembre au matin, pour répondre de faits de viols et d’agressions sexuelles sur sa nièce et deux des fils de celle-ci, le sexagénaire a ainsi été condamné à la peine de quinze ans de réclusion criminelle, assortie d’un suivi sociojudiciaire pour une durée de cinq ans. Quelques heures avant le rendu du verdict, l’avocat général avait requis la peine de seize ans de réclusion criminelle.

En revanche, Sylvain G. a été acquitté des viols et des agressions sexuelles sur sa nièce et un des enfants de celle-ci. Il a dix jours pour interjeter appel de l’arrêt rendu par la cour criminelle de l’Aude, mais Me Victor Étiévant, qui défendait l’accusé avec Me Victoire Dafflon (barreau de Narbonne), nous a fait savoir qu’il y avait peu de chance que ce soit le cas. Sur le banc des parties civiles, Me Mohamed Essaqri (barreau de Narbonne) assurait les intérêts de la nièce de l’accusé, ainsi celui de deux des trois fils de celle-ci.

Ce jeudi 19 septembre, c’est la cour d’assises de l’Aude qui va prendre le relais, toujours sous la présidence de Charles Pinarel, avec le jugement en appel de Denis Carrasco, qui devra répondre de "violence ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Le 14 décembre 2023, c’est à dix ans d’emprisonnement que cet homme de 56 ans avait été condamné par la cour d’assises de l’Hérault. Les faits qui lui sont reprochés remontent au 27 mars à 2022 à Montpellier, mais "il conteste son implication dans la chute de la victime du haut des marches de l’Opéra Comédie", a indiqué Me Mathieu Montfort qui défend l’accusé.

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