Certains pilotes pensaient à une plaisanterie
Niamey (Niger). — Hier, l'étape entre Ouagadougou, au Burkina Faso, et Niamey, au Niger, s'est déroulée normalement. C'est à l'arrivée qu'ils apprirent la nouvelle et certains ont même pensé à une plaisanterie.
Par contre, les occupants des voitures des médecins, des contrôleurs de passage et de presse ont été alertés par radio du PC course avec ordre formel de rallier Niamey. A l'arrivée au bivouac, au terme de 733-km de piste, c'est une caravane en état de choc que nous retrouvions. Hubert Auriol, lors d'une conférence de presse, traça les grandes lignes des cinq prochaines journées de cette édition.
«Nous neutralisons le rallye, ici, à Niamey et allons réaliser un pont aérien entre le Niger et la Libye. Ce transfert durera toute cette fin de semaine...».
Une solution, certes, mais une très délicate opération à réaliser. Les motos, autos et camions, l'hôpital médicalisé, le restaurant... et bien évidemment les 1.500-personnes sur ce rallye vont donc être transportés en avion.
«Le Dakar était exceptionnel mais nous ne sommes pas là pour faire prendre des risques à quiconque. Le gouvernement nigérien se dit très déçu, d'autant que les élections venaient d'avoir lieu et que nous avions toutes les garanties de sécurité pour notre retour au Niger qui était tout un symbole», conclut Hubert Auriol.
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