Ils ont gagné la pause repas

Le syndicat CGT de l'hôpital de Foix- Pamiers a eu raison, hier, de son administration... sur certains points. Les négociations sont encore en cours et le syndicat appelle aujourd'hui à la grève de 8 heures à 10 heures.

Dès le hall d'entrée de l'hôpital, le ton était donné: « Non aux horaires variables », « Astreinte = travail effectif », « Temps de repas = temps de travail ». Les exigences du syndicat CGT étaient très claires et ce n'est pas la pluie qui a arrêté les manifestants. Ils étaient plus de cent à s'être mobilisés pour défendre leurs intérêts. Les négociations ont débuté le matin avec Max Alquier, directeur de hôpital et se sont poursuivies dans l'après-midi avec la direction ainsi qu'avec Sylvie Binot, directrice de la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires et sociales). Corne de brume, ballons colorés et pétards accompagnaient gaiement le cortège. Le syndicat exigeait que la pause de trente minutes correspondant au temps de repas soit accordée à toutes les catégories de personnel pour les agents travaillant en journée continue. C'est chose faite. Grande satisfaction quand on sait qu'il y a trois mois à peine, ces pauses devaient obligatoirement être prises à l'extérieur. Ce qui n'arrangeait personne.

Le suivi des patients est assuré

D'autres revendications comme l'aménagement du temps de travail durant la journée et la nuit restent à négocier. A 19 heures, une délégation de quatre personnes de la CGT a été reçue par la DDASS. Tutelle de l'hôpital, elle a un pouvoir de décision et de persuasion. Le syndicat CGT de l'hôpital appelle à reconduire la grève aujourd'hui, de 8 heures à 10 heures. Un point sur la situation sera fait à ce moment-là. Mais les patients n'ont pas à craindre la poursuite de cette grève. Comme le souligne Max Alquier, directeur de l'hôpital: « Les services ont fonctionné normalement. Seuls les examens comme les radios qui pouvaient être différés l'ont été. Le personnel est sérieux et ne mettrait en aucun cas la santé de ses patients en danger. Aucun risque n'a été pris et ne sera pris si cette grève se poursuit. »