« Résistance et résistances » une soirée-débat
Le titre invite à des débats. La Résistance, celle de la dernière guerre contre le nazisme, est-elle une résistance parmi tant d'autres, comme il y en a eu toujours dans l'histoire, celle de Vercingétorix, des cathares, de Jeanne d'Arc, des huguenots? Ou est-ce que ce qu'on appelle la Résistance, avec une majuscule, est à part, spécifique, ne peut être noyée dans une définition générale? Ils seront trois à en débattre ce soir.
Augustin Malroux, de ce point de vue, est exemplaire. Déporté en Allemagne, à Saxhenhausen (près de Hambourg), puis à Bergen-Belsen (près de la frontière polonaise), il est mort dans ce dernier camp de concentration le 10 avril 1945, cinq jours avant la libération du camp par l'armée anglaise. Ce qu'on sait de lui l'est uniquement par un survivant.
A quelles valeurs Augustin Malroux a-t-il sacrifié sa vie? Quelles furent ses motivations profondes? Anny Malroux, qui a consacré un livre à son père, deux fois réédité, donnera au débat sa dimension nécessaire à partir de l'exemple de son père.
La Résistance dans ce qu'elle a de pur, d'idéal, est là parfaitement représentée. M. Robert Fabre, professeur d'histoire, rédacteur de « La Revue du Tarn », Mme Liem Khé Luguern-Tran-Nu, professeur d'histoire et syndicaliste, essaieront de répondre à ces questions: les résistants sont-ils des héros? A quoi devons-nous résister aujourd'hui?
[NOTE] ______ Ce soir, à l'amphithéâtre Jean- Rostand, à 20 h 30 précises, université Paul-Sabatier (ancienne caserne). Entrée libre.
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