TFC: les douze travaux d'Hercule

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La Dépêche du Midi

En douze jours, entre aujourd'hui et la venue de Guingamp, le jeudi 21 décembre, le TFC aura bouclé « un autre marathon », comme dit Robert Nouzaret.

Les Toulousains, qui n'ont pas le droit à l'erreur et le savent parfaitement, doivent en effet faire aussi bien qu'Hercule et ses douze travaux: escalader, dans ce laps de temps, quatre Himalaya, quatre équipes du haut de tableau (Lens ce soir, Lyon mercredi qui n'est « pas à sa place », Nantes dimanche prochain et Guingamp enfin)!

Robert Nouzaret a fixé le challenge téféciste, himalayesque bien évidemment, « huit points en quatre matches, de toutes les façons », et ça suppose le plein au Stadium. Rien de neuf, sauf que la série de bons résultats (5 matches sans défaite) s'est interrompue sur la pataugeoire de Saint-Etienne samedi dernier, pour une petite faute d'inattention qui coûte cher.

« Si on perd une fois tous les six matches jusqu'à la fin de la saison, ce ne sera pas mal », estime Christophe Revault. « Il faut se rappeler des bonnes choses que nous avons fait durant cette période », poursuit l'ancien Havrais, « parce que nous avons retrouvé la confiance en nous ».

A la faveur de bons matches répétés (on re-pense aux deux dernières soirées ici contre Sedan et Troyes, différentes dans leur déroulement mais conclues de la même façon, par deux fois trois points), les hommes de Nouzaret ont commencé à lâcher leurs coups. En se glissant dans un autre schéma, qu'ils maîtrisent de mieux en mieux, ils parviennent désormais à se hisser au rang des meilleurs.

C'est bien ce qui inquiète Rolland Courbis, Marseillais de naissance comme Robert Nouzaret (simple remarque), qui n'oublie pas que son équipe vient de gagner trois fois de suite par un but d'écart (Monaco 4- 3, à Guingamp 1-0, Marseille 1-0). « Il y a dix jours, nous avions 21 points. A quoi ça tient un match?... »

A un tas de petits riens. A ces fautes qui, tant à Metz qu'à Saint- Etienne, empêchent le Tef de repartir avec plus. A cette ambiance très studieuse qui régnait cette semaine à Castelmaurou. « Mercredi, ils étaient vraiment bien!», s'exclame Nouzaret, épaté ce jour-là par son groupe. « Cette application, il faut qu'ils la mettent en match ».

Ce soir, devant une équipe contre laquelle il se passe toujours quelque chose, les Toulousains devront aussi s'armer de patience. Faire en sorte de ne pas brûler les étapes. A quinze jours de Noël et de la trêve que cette date suppose, c'est à eux de faire leur la maxime « hâte-toi lentement ». Car une défaite...

P. B.

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