Mines et mimiques
La mine, on l'a ; la mimique, il faut la faire. La mine dépend du médecin ou plutôt de la façon dont on réagit à son traitement. Pâle mine, petite mine, mauvaise mine valent mieux que mine de rien. Mais les mimiques, elles, sont instructives. Chacun aura remarqué l'extraordinaire similitude de celles que font les gens qui reviennent des toilettes, de ceux qui concluent leur discours, de ceux qui regagnent leur place après avoir communié, de ceux qui défilent en confrérie ; bref, tous ceux qui rentrent dans le rang après un moment de solitude ou de vedettariat. Regarder tout le monde et ne voir personne, changer de rythme, de position ou d'allure semblent déclencher des conséquences physiques que l'on peut lire sur les visages et qui ne s'effacent pas tout de suite. Rentrer dans le troupeau n'est pas sans conséquences.
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