«Jeanne d’Arc, une des plus grandes travesties de notre Histoire» : Le directeur artistique des JO Thomas Jolly soulève un tollé

Dans un entretien au Monde, le metteur en scène Thomas Jolly, chef d’orchestre des cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques de Paris 2024, s’est confié une dernière fois sur ses choix scénaristiques, parfois polémiques. Il a notamment revendiqué avoir voulu représenter une « fluidité des genres ».

« Ma mission était de dire qui nous sommes. Dans tous les tableaux apparaissaient des corps différents, de la diversité, des femmes et des hommes maquillés ou costumés. Le théâtre était partout, la question des genres également. Les rois français se poudraient et portaient des talons », a-t-il détaillé.

« Jeanne d'Arc, une des plus grandes travesties de notre histoire, n'a-t-elle pas été condamnée parce qu'elle était vêtue en homme ? », a-t-il ensuite questionné. Une déclaration qui n’a pas manqué, une nouvelle fois, de faire réagir.

« Vulgarité », « sottise » : la comparaison hérisse

Personnalités politiques et journalistes ont été nombreux à commenter cette image sur les réseaux sociaux, dénonçant des propos offensants, voire carrément misogynes, comme le souligne la chroniqueuse Gabrielle Cluzel. Sur X, elle a écrit : « Une femme ne serait donc pas capable de sauver la France avec héroïsme en combattant ? Une telle personne serait forcément "gender fluid" ? Très, très misogyne. »

« Quelle vulgarité et quelle fausseté », a réagi Emmanuel de Villiers. « À ce niveau, la sottise devient de l’art (contemporain) », a lâché l’avocat Philippe Prigent.

Quant à Bruno Attal, il a accusé le metteur en scène d’avoir utilisé « l’argent du contribuable pour leur propagande. »