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Jacques Vendroux au JDD : «Emmanuel Gobilliard, mon pape à moi»

« Nous nous sommes tant aimés », la chronique hebdomadaire signée Jacques Vendroux.

Jacques Vendroux
Jacques Vendroux : « Dans toutes les institutions religieuses où il est passé, il a fait un véritable triomphe. »
Jacques Vendroux : « Dans toutes les institutions religieuses où il est passé, il a fait un véritable triomphe. » © Capa

AILIER GAUCHE. Il est hors norme. Il est évêque. Il est le fils d’un général d’armée, Hervé Gobilliard. Dans toutes les institutions religieuses où il est passé, il a fait un véritable triomphe, car c’est un homme attachant, sincère et qui défend toutes ses idées avec brio. Mais au-delà de tout ça, Emmanuel Gobilliard est un grand sportif.

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Il a fait du ski, du tennis, du judo, du karaté et bien sûr du football. Il s’adonne, régulièrement maintenant, au freefly, une discipline du parachute. À une certaine période de sa vie, il a sauté plus de 100 fois par an. Il aime aussi accompagner les sauteurs lors de leur premier saut.

Après avoir servi le Christ au Puy-en-Velay, à Lyon et même à Madagascar, Emmanuel Gobillard a été nommé en octobre 2022 évêque de Digne.

Il est installé dans la cathédrale Notre-Dame du Bourg de Digne-les-Bains, en la présence du cardinal Jean-Marc Aveline, l’archevêque de Marseille, et surtout de Celestino Migliore, le représentant du pape en France. Pourquoi je vous parle de mon évêque ?

Parce qu’il a été nommé par le Saint-Père « responsable au nom de l’Église des liens avec les Jeux olympiques de 2024 ». Le Vatican le confirme dans cette fonction et le nomme en 2022 « délégué aux Jeux olympiques ».

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Il est le premier à occuper ce poste. Pour l’avoir accompagné à Rome plusieurs fois, il a une très belle relation avec Sa Sainteté, qui aime le sport profondément. Depuis son arrivée dans le diocèse de Digne, il a pris un malin plaisir à visiter toutes les églises de son département. Pourquoi je l’aime aussi ? Parce qu’il joue ailier gauche avec le Variétés Club de France, à l’ancienne, comme le Stéphanois Georges Bereta, Didier Six le Marseillais ou Bruno Bellone le Monégasque.

Mais sans doute le plus important pour lui, en dehors de son « métier » d’évêque, c’est qu’il a créé un théâtre à Lyon, le théâtre des Pléiades. Il est clarinettiste.

C’est la bonté même, l’intelligence aussi, et quand vous passez quelques heures avec lui en Ardèche, où il nous rend visite à moi et à ma famille, il vous rassure, il vous confesse, et indirectement, il vous remet – un peu – dans le droit chemin. J’ai rarement rencontré quelqu’un d’aussi cultivé, dont le sport a toujours été le moteur.

À partir du 23 juillet, il va s’installer au village olympique où il aidera tous les sportifs en difficulté, en les recevant dans un lieu de prière. Cette fonction est très importante, car c’est la première fois que le pape a nommé son propre représentant pour des Jeux olympiques.

Je le dis, et j’assume, quand j’écoute Emmanuel Gobillard, qui est capable d’intervenir sur tous les sujets, je suis toujours scotché.

Pensées aussi pour Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la conférence des évêques de France depuis 2019. Et j’en profite, en ce dimanche, pour adresser mes pensées à tous nos défunts.


Réalisé avec la complicité d’Hugo Le Vay

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