Sport

Jacques Vendroux au JDD : «Karl Olive le marathonien...»

Karl Olive, ami de longue date de Jacques Vendroux, est un exemple de combativité et de polyvalence. Ancien journaliste sportif devenu homme politique, il s'est distingué par son engagement sur le terrain et son esprit de compétition, observe notre chroniqueur.

Jacques Vendroux 23/07/2024 à 16:10

Jacques Vendroux : « C’est un mec hors du commun » — Jacques Vendroux. © CAPA

Karl Olive est mon ami, je le côtoie depuis plus de vingt ans, et je suis étonné par la capacité qu’il a de se battre comme un sportif de haut niveau dans tous les domaines. Il a réussi à être journaliste de sport et a débuté sur une chaîne câblée locale, Yvelines Première. Il est ensuite parti, recommandé par Michel Denisot, à Canal+, avant d’en devenir le chef du service des sports. Il a ensuite décidé d’être arbitre officiel de la Fédération française de football. En 1998, il devient président de clubs de football, l’AS Chatou, où il réussit à faire signer Basile Boli comme joueur.

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Après, il prend la présidence de l’AS Poissy, et devient en plus président délégué de l’ACBB, l’un des grands clubs de football de la région parisienne. Et il continue, en étant désigné par la FFF comme son représentant à la Ligue professionnelle de football. Et puis, le grand pas. Karl Olive décide de partir en politique. D’abord conseiller général des Yvelines, il remporte en 2014, au premier tour, les élections municipales dans la ville de Poissy. J’en oublie tant sa carrière est complète.

Politiquement, il fait des choix. Il les assume. Il fonde l’association Génération terrains. Karl Olive est un homme politique de terrain. Le bureau, les réunions, ce n’est pas sa tasse de thé. Je parle de lui car j’ai une certaine forme d’admiration.

Il ne lâche jamais rien. Je connais plein d’hommes politiques de différentes tendances qui ont le même état d’esprit que lui. À l’occasion des deux derniers tours des élections législatives, après la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, il a gagné, à l’arrache. Cent cinquante militants se sont mobilisés pour lui, dont Charlotte Melchior, sa fidèle amie.

On pourrait me dire : « Jacques, tu parles d’un copain, tu manques d’objectivité. » Ce n’est pas vrai car de nombreux hommes politiques, que certains critiquent, ont le même état d’esprit que lui : se battre en allant parler aux électeurs.

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Je prends Karl comme exemple, car j’ai vu de mes yeux ses combats récurrents, et depuis longtemps. Il y en a beaucoup comme lui, je voulais leur rendre hommage. Je les considère comme des sportifs de très haut niveau.

Il faut qu’ils aient une condition physique irréprochable. Et j’aime beaucoup le titre de son livre Rendre possible l’impossible. En plus, il joue au football, milieu de terrain, régulièrement, avec le Variétés Club de France, dont il est président.

La combativité de Karl Olive passe par ce qu’on appelle la « culture du vestiaire ». Il n’y a pas de secret. Il est forcément jalousé, critiqué, mais c’est un mec bien, comme tous les autres députés que je connais, qui ont le même état d’esprit que lui. Je voulais depuis longtemps faire ma chronique sur Karl Olive. Voilà, c’est fait. Je sais que je serai affiché, moqué, mais moi aussi je suis fidèle en amitié. Karl, n’oublie pas ton footing du jour, à 7 heures…