« Ça m’a coûté un bras, voire les deux » : les Français sous-estiment grandement les frais vétérinaires

Au moment d’acquérir un animal, les Français sont très loin du compte quand il s’agit d’anticiper le nombre de visites médicales et le montant des frais de santé qu’ils devront débourser au cours de sa vie. Avec parfois, à la clé, des issues dramatiques.

Selon un sondage, une majorité de possesseurs d’animaux de compagnie ont une méconnaissance des fréquences de visite chez le vétérinaire et des coûts des soins. LP/Aurélie Audureau
Selon un sondage, une majorité de possesseurs d’animaux de compagnie ont une méconnaissance des fréquences de visite chez le vétérinaire et des coûts des soins. LP/Aurélie Audureau

    « J’ai dû me résoudre à perdre mon bébé il y a quelque temps car les frais vétérinaires étaient trop importants. Nous l’avons accompagné jusqu’au bout. » Reynald, habitant de Dax, parle avec émotion de Vagabond, un border collie croisé labrador de 12 ans, pour lequel il n’a pas pu assumer financièrement les frais vétérinaires.

    Oui, faire soigner son animal de compagnie n’est pas donné, et la facture peut vite grimper quand des examens complémentaires, une hospitalisation, une chirurgie, un traitement ou un suivi régulier s’imposent. Surtout quand on n’y est pas préparé, et ce qui est souvent le cas. C’est le résultat d’une enquête Ifop pour Fidanimo (courtier en assurance santé animale), menée auprès de 1 001 propriétaires d’un chien ou d’un chat, et que nous dévoilons : une majorité de possesseurs d’animaux de compagnie ont une méconnaissance inquiétante de la fréquence des visites au cours de la vie de leur animal et du coût des soins.