Et vous, qu'aimeriez vous oublier ?

    Xavier Bapou
    27 ans, écailler
    Sarcelles (95)
    «  Ma jeunesse. Je suis arrivé en France à l'âge de 12 ans. J'ai rapidement voulu entrer dans la vie active. J'ai postulé à de nombreux emplois dans des domaines totalement différents. Durant cinq ans, je n'ai essuyé que des refus. J'ai très mal vécu cette longue période de doute et d'inactivité avant de trouver, il y a deux ans, un métier qui me passionne avec une équipe agréable. »

    Thomas Duvauchelle
    39 ans, consultant
    Houdain (62)
    « Un réveillon du Jour de l'An qui s'annonçait festif avec 35 personnes réunies dans un gîte provincial. Cela s'est terminé sur un véritable fiasco avec une dispute conjugale et un autre couple qui s'est séparé durant la soirée. Pendant ce temps, le festin qui attendait au coin de la cheminée était devenu immangeable : les mets étaient carbonisés. Un vrai cauchemar. »

    Christophe Ohlung

    48 ans, commerçant
    Paris (XVIIIe)
    «  Mes entretiens d'embauche. Ils ont entraîné une grande période de stress même si, au final, l'emploi sollicité a toujours été à la clé. Avant ces entretiens, j'ai souffert de troubles du sommeil et cette période amène à douter de ses propres capacités. J'ai connu le même état d'anxiété lorsque j'attendais une signature pour l'achat de ma boutique, une épicerie fine à Paris. »

    Audrey Boulay
    26 ans, comédienne
    Paris (IVe)
    «  Une représentation théâtrale qui s'est terminée dans le noir. J'étais sur scène avec trois amies au théâtre Comédie République lorsqu'une panne de courant a plongé la salle dans l'obscurité lors des cinq dernières minutes. Nous avons été éclairées par une partie du public avec les téléphones portables. Sur le coup, quel stress, l'improvisation n'a pas été vraiment plaisante. »

    Minda Alvès
    50 ans, gardienne d'immeuble
    Paris (XVIIIe)
    «  La perte de mes proches. J'ai perdu mon père en 2005, suivi de mon mari trois ans plus tard. J'ai souffert d'une lourde dépression. J'ai été contrainte d'élever seule mes deux enfants dont l'un était en bas âge. Malgré le temps, j'y pense quotidiennement. La perte d'un proche est probablement la chose que tout être souhaiterait pouvoir oublier tellement c'est douloureux. »