Voitures électriques, peu de constructeurs étrangers... Paris déroule le tapis rouge au nouveau monde de l’auto

Le Mondial de l’auto de Paris, qui ouvre ses portes aux visiteurs ce mardi porte de Versailles, consacre une ère nouvelle. Emmanuel Macron, en visite ce lundi, a posé des objectifs ambitieux en matière de véhicules électriques.

Le Mondial de l'auto de Paris se tiendra à la porte de Versailles (XVe) du mardi 18 au dimanche 23 octobre. Les constructeurs français Peugeot et Renault devraient attirer nombre de curieux. LP/Philippe Lavieille
Le Mondial de l'auto de Paris se tiendra à la porte de Versailles (XVe) du mardi 18 au dimanche 23 octobre. Les constructeurs français Peugeot et Renault devraient attirer nombre de curieux. LP/Philippe Lavieille

    « Ça ne sera pas le Salon de l’auto que vous avez pu faire, dans le temps, avec votre père, prévient Luc Chatel, le président de la Plate-forme automobile (PFA), la structure qui rassemble la filière en France. Les constructeurs m’ont dit : Nous n’avons plus besoin de cathédrales pour mettre en avant nos modèles. » Le dernier Mondial de l’auto de Paris a eu lieu il y a 4 ans et, « dans l’intervalle, il s’est passé plus de choses qu’en 40 ans », poursuit-il. Bref, l’édition 2022 est presque celle d’une année zéro, tandis que le salon ouvre ses portes au grand public ce mardi.

    Qu’en a pensé Emmanuel Macron ? Après avoir reçu la filière à dîner dimanche soir, le chef de l’État a longuement visité les stands lors de la journée ouverte à la presse ce lundi. La veille, il avait dégainé une série de nouveaux coups de pouce à l’achat de voitures électriques : bonus écologique porté de 6 000 à 7 000 euros, bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie étendu aux recharges sur les bornes électriques, etc. Sur place, il a fixé des objectifs ambitieux : « Deux millions de véhicules électriques produits en France en 2030. » Mais concrètement, à quoi ressemble ce salon du nouveau monde ?