Dans les coulisses du JT avec Harry Roselmack

Dans les coulisses du JT avec Harry Roselmack

    Au siège de TF 1 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), 21 h 30. On ne se croirait pas la nuit de la Saint-Sylvestre. Même si l'équipe est allégée en raison des vacances, c'est la ruche, une demi-heure avant le début du dernier JT de l'année sur la Une. Cent cinquante personnes sont mobilisées dont soixante ici même, au quai du Point-du-Jour, à Boulogne-Billancourt, autour du studio du 20 Heures. Catherine Laborde s'approche de Harry Roselmack, en train de se faire maquiller. « Je voudrais lui demander ce qu'il a l'intention de me poser comme question », glisse-t-elle avec sa voix douce. Arrive Philippe Perrot, le chef d'édition. « On prend le journal à 19 h 57, indique-t-il. Harry va faire un peu de news mais il est impératif de céder à 20 heures la parole au président de la République dont l'intervention est enregistrée. En dehors de cela, le journal est dans une configuration normale. » Il n'y a pas de champagne ni de coupe qui traîne, ce n'est pas le moment.

    Hyperdécontracté

    «Je viens d'adresser un mail à tous nos correspondants et un texto à une vingtaine de personnes sur le terrain, commente Antoine Guéland, directeur adjoint de la rédaction. Je leur ai dit :Bon travail, bon courage, tous nos voeux vous accompagne. » Des encouragements bienvenus quand la France entière ou presque ne pensent pas au travail. Arrive 19 h 54. Harry Roselmack pénètre dans le studio du 20 Heures : « Salut, ça va ? » Poignée de main au cameraman. C'est parti pour une demi-heure. L'impératif est de rendre l'antenne à 20 h 37. Tout est bien huilé. Pas de tension dans l'air. Alors qu'un reportage est diffusé, Harry Roselmack voit Catherine Laborde arriver en plateau, haut clair, bras nus, pimpante. « Waaaoouuuhh ! », lâche-t-il, pas insensible. C'est la fin. Le présentateur remet l'antenne à l'heure dite. Certains l'attendent le manteau sur le dos, prêts à rejoindre le réveillon qui les attend. Debriefing traditionnel, hyperdécontracté, tout le staff est là. « Bonne année, bonne année », lance Harry Roselmack. « Bon réveillon, demain le champagne ! » Vingt minutes plus tard, dans une loge pour le démaquillage, il est encore là à esquisser, avec quelques éléments clés de la rédaction, le 20 Heures suivant. Puis c'est le départ. Tout le monde s'est déjà éclipsé. « Je pars réveillonner en famille avec ma femme et mes deux enfants. Demain, je me lève à 7 heures, il faut que j'arrive à 9 heures. Je suis en voiture, mais en ce moment, cela roule bien ! »