Et si Damidot rangeait ses pinceaux ? *

Et si Damidot rangeait ses pinceaux ? *

    Au volant d'un vieux break Mini, elle cale. « Oh, m... ! » Puis avise sur le trottoir son complice Phil, déguisé en lascar bling-bling. « Qu'est-ce que c'est que ce bordel, encore... » On ne change pas la truculente Valérie Damidot. Et c'est tout le problème de « Mission plus-value », sa nouvelle émission de déco lancée ce soir sur NRJ 12.

    Reprendre pinceaux et truelles alors qu'elle avait quitté M 6 pour cause d'overdose de « D&CO », est-ce vraiment une bonne idée ? D'autant que NRJ 12 a déjà son scientifique « Labo de Damidot » dans lequel l'animatrice se renouvelle efficacement. Histoire de distinguer cette « Mission plus-value » de la « Maison à vendre » de la Six dont elle est très inspirée (deux décorateurs tentent d'améliorer un bien en le réaménageant), NRJ 12 a décidé d'en faire un divertissement scénarisé, ostensiblement comique. Et elle n'y va pas de main morte. Bruitages inutiles, gags interminables... Tout est appuyé, surligné, et souffre de la comparaison avec « Maison à vendre », où les pitreries de Stéphane Plaza gardent un semblant de naturel.

    Dans « Mission plus-value », même l'apparition de JoeyStarr au beau milieu du programme tombe à plat, faute d'être amenée avec suffisamment de finesse. Et, pendant ce temps, Valérie Damidot, elle, est montrée toujours plus bourrue et rouspétante, limite blasée. Une image de quasi-mégère qui ne lui rend pas justice, loin de la jovialité solaire de ses débuts.