« J'adore aller vers les gens »

« J'adore aller vers les gens »

    «Quand j'ai temps libre, j'essaie apprendre un petit peu. » Le français de Charlie Winston progresse, depuis son installation à Paris il y a six mois. Mais c'est encore en anglais qu'il revient sur son succès fulgurant. D'abord sur l'incroyable impact de « Like a Hobo » : « J'ai écrit cette chanson il y a cinq ans et j'ai vu dès le départ ce qu'elle provoquait sur les gens, assure-t-il. Elle avait quelque chose d'extrêmement efficace, de puissant. J'avais confiance en ce morceau. » Du coup, ce qui se passe depuis quelques mois ne l'a pas pris de court. « J'apprécie tout ça, et je fais avec. Je veux garder mon énergie, tout ce que j'ai à donner. C'est le plus important, alors que je suis très sollicité. » Des sollicitations que le musicien apprend encore à gérer : « J'adore signer des autographes, aller vers les gens. Mais je trouve ça bizarre quand je sors à peine de scène, trempé, et que des spectateurs me demandent tout de suite : Pourriez-vous signer cela pour moi, ça pour ma mère, ça pour ma sÅ?ur ? J'ai l'impression de passer des articles dans une caisse enregistreuse, d'être une machine. Mais je sais que c'est très important pour les gens. J'aime être connecté avec eux. »

    Quand il ne joue pas, Charlie Winston tente de préserver « une vie normale » dans la capitale française. « On ne m'arrête pas trop dans la rue, c'est assez relax. Je porte d'autres vêtements, pas de chapeau. C'est le meilleur moyen de ne pas être reconnu. »