Eddy Mitchell raconte le Belleville de son enfance : «Un quartier pauvre mais familial et vivant»

«Des Lilas à Belleville» sort ce vendredi. Version illustrée du livre «P’tit Claude», signé par le chanteur, l’ouvrage évoque sa jeunesse dans le Paris populaire des années d’après-guerre. Rencontre avec un artiste nostalgique et parfois désabusé...

Eddy Mitchell raconte le Belleville de son enfance. «C'était un endroit complètement cosmopolite (...). Il n’y avait pas de racisme. Tout ce petit monde fonctionnait et fonctionnait bien parce qu’à l’époque, il n’y avait pas la came.» LP/Fred Dugit
Eddy Mitchell raconte le Belleville de son enfance. «C'était un endroit complètement cosmopolite (...). Il n’y avait pas de racisme. Tout ce petit monde fonctionnait et fonctionnait bien parce qu’à l’époque, il n’y avait pas la came.» LP/Fred Dugit 

    Né à Paris en 1942, Monsieur Eddy, Claude Moine de son vrai nom, a passé son enfance et une partie de son adolescence dans un appartement du boulevard d’Algérie (XIXe), en lisière des fortifs.

    Même s’il s’en défend, c’est avec une bonne dose de nostalgie que le chanteur et acteur Eddy Mitchell revient sur ces années où Paris était vraiment Paris, à l’occasion de la sortie ce vendredi 4 novembre, de l’album « Des Lilas à Belleville » (Dargaud), adapté de son « P’tit Claude » (1994, Editions Arbre à Cames) et illustré par Ralph Meyer.