Des «fortifs» aux cinoches, le Belleville disparu des années 1950, terrain de jeu du jeune Eddy Mitchell

Sorti vendredi, «Des Lilas à Belleville», le livre du rockeur et acteur illustré par Ralph Meyer, raconte la jeunesse de l’artiste dans la capitale. Un Paris ouvrier qui a depuis disparu.

Des enfants jouant dans la rue dans le quartier de Belleville à Paris (XXe arrondissement) en 1956. C'est le cadre du livre illustré par Ralph Meyer dans lequel Eddy Mitchell raconte ses souvenirs de jeunesse. Photographie de Janine Niepce (1921-2007). Janine Niepce/Roger-Viollet
Des enfants jouant dans la rue dans le quartier de Belleville à Paris (XXe arrondissement) en 1956. C'est le cadre du livre illustré par Ralph Meyer dans lequel Eddy Mitchell raconte ses souvenirs de jeunesse. Photographie de Janine Niepce (1921-2007). Janine Niepce/Roger-Viollet

    C’est un temps que les moins de 80 ans ne peuvent pas connaître. Un temps où les « fortifs » restaient présents dans le paysage et le périph’ en devenir. Dans les années 1950, en effet, quelques années après la guerre — l’époque de l’album « Des Lilas à Belleville », livre illustré par Ralph Meyer (sorti ce vendredi 4 novembre chez Dargaud), dans lequel Eddy Mitchell raconte sa jeunesse — les restes des fortifications érigées entre 1841 et 1844 pour protéger Paris marquent encore les frontières de la capitale.