«La Datcha» : Agnès Martin-Lugand, la romancière qui nous veut du bien

Avec son premier roman « Les gens heureux lisent et boivent du café », Agnès-Martin Lugand est entrée avec fracas dans le monde de l’édition. Désormais autrice phare de Michel Lafon, elle vient de publier « la Datcha », très joli récit sur les blessures de l’enfance, le deuil, la reconstruction. Rencontre avec cette ancienne psy, chez elle, à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).

Agnès Martin-Lugand nous reçoit chez elle, à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). C'est là qu'elle est née et où habite toute sa famille. LP/Arnaud Journois
Agnès Martin-Lugand nous reçoit chez elle, à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). C'est là qu'elle est née et où habite toute sa famille. LP/Arnaud Journois

    « Agnès, vous êtes faites pour écrire ! » Quand son prof de fac lui glisse ce joli compliment le jour de sa soutenance de thèse, la jeune femme n’éclate pas de rire… car elle est bien élevée ! C’était en 2004, Agnès Martin-Lugand a 25 ans, elle est sur le point de décrocher son diplôme de psychologue clinicienne. Elle est alors à mille lieues d’imaginer que, quinze ans plus tard, elle se lancerait dans l’écriture d’un roman. Elle qui n’a « jamais rêvé enfant d’être écrivaine » et qui, petite « n’aimait ni vraiment lire ni écrire » s’est imposée en moins de dix ans comme l’une des autrices les plus lues en France.

    Ses huit romans se sont vendus à plus de 3,5 millions d’exemplaires, et ce n’est pas fini. Son dernier né, « la Datcha », sorti au printemps, est confortablement installé dans le palmarès des meilleures ventes.