«Mask Singer» : Alain Bernard et Maud Fontenoy éliminés dès le premier numéro

TF1 lançait sa troisième saison de « Mask Singer » ce vendredi soir. Au terme d’une émission qui a ressemblé à un défilé d’absurdité et de douzième degré, le nageur Alain Bernard et la navigatrice Maud Fontenoy ont perdu et été obligés de se démasquer.

C'est la navigatrice Maud Fontenoy qui se cachait derrière le masque de poisson. (Christophe Chevalin/TF1).
C'est la navigatrice Maud Fontenoy qui se cachait derrière le masque de poisson. (Christophe Chevalin/TF1).

    « La banane, c’est une fille ou un garçon ? », « La banane a des cuisses de sportif », « Qui de l’arbre ou du cochon va se qualifier ? », « Est-ce que le cerf vous a impressionné ou est-ce que vous avez été plus séduit par le Bernard-l’Hermite ? »… Ce vendredi soir, TF1 lançait la troisième saison de « Mask Singer » (à 21h10). Et les répliques lunaires se sont enchaînées, au même rythme que les numéros improbables. Dans ce concours, des personnalités chantent dans des costumes intégraux et quatre « enquêteurs » - Kev Adams, Alessandra Sublet, Jarry et Anggun – doivent deviner leur identité à partir de leur voix et de quelques indices.

    Pour ce premier numéro d’une saison que le présentateur Camille Combal a promise « encore plus folle », on a vu un caméléon chanter « Blinding lights » de The Weeknd, un cosmonaute se prendre pour David Bowie sur « Space Oddity » ou encore un cochon géant sautiller sur « Mexico » de Luis Mariano… Avec des voix plus ou moins justes et puissantes, des déhanchés plus ou moins inspirés. A un moment, un curieux poisson-clown effectuait quelques arabesques en écorchant « Dis, quand reviendras-tu ? » de Barbara. On n’en croyait pas nos yeux… Ni nos oreilles lorsque Camille Combal a lâché : « C’était magnifique ! Même les poissons de la Seine sont en train d’applaudir. Tous les pêcheurs de France ont posé la canne à pêche ».



    Un peu plus tard, un tigre à seins métalliques massacrait « La Javanaise » de Serge Gainsbourg. On n’a pas posé la canne à pêche, mais on a failli attraper la télécommande. « J’étais en train de pleurer derrière tellement c’était beau », s’enthousiasmait quant à lui Combal avec ce qui ressemblait à du douzième degré. Les enquêteurs émettaient leurs pronostics, fantaisistes ou rigolos. Ils imaginaient Surya Bonaly dans la banane, Laëtitia Milot en caméléon, Stéphane Diagana dans le cochon, Didier Raoult derrière le crocodile ou Ségolène Royal dans le poisson-clown. « Si Ségolène Royal fait l’émission, c’est vraiment qu’elle ne croit plus du tout en la politique », se marrait Jarry.

    Alain Bernard plutôt que Passe-partout

    Toujours en verve, le pétillant Camille Combal pimentait ce défilé de l’absurde de sa légèreté. « On assistera à un match d’anthologie entre le caméléon et le crocodile », annonçait-il en mimant le plus grand sérieux. « Vous pensez qu’il peut y avoir Antoine Griezmann sous la banane ? », interrogeait-il ensuite. Avant de noter : « Teddy Riner ne rentre pas dans un mollusque ». Au moment de laisser les gardes du corps ramener l’arbre en coulisses, il lâchait : « Vous faites attention à ce que personne ne fasse pipi dessus ! » Très drôle aussi, Kev Adams lançait, à court d’idées face au papillon rose qui chantait du Shakira : « C’est ma reum ».

    Dès cette première émission, deux candidats ont été éliminés, les enquêteurs et le public dans le studio votant pour les créatures qu’ils aiment le plus. Au bout d’une heure et quart, le Bernard-L’Hermite a dû se démasquer. Logique : il avait perdu « en ballottage » contre le cerf. Les enquêteurs soupçonnaient la présence de Passe-Partout, l’animateur de petite taille de « Fort Boyard », sous la coquille, mais il s’agissait en fait d’Alain Bernard, le nageur de 1,96 mètre. Comme quoi… En fin de soirée, le poisson corail a été obligé à son tour de tomber les écailles, dévoilant la chevelure et la silhouette de la navigatrice Maud Fontenoy. Cette fois-ci, Alessandra Sublet avait vu juste. Chapeau !