On a testé une séance de «The Rocky Horror Picture Show», l’inusable et délirant spectacle interactif

Film de Jim Sharman ou pièce de théâtre, «The Rocky Horror Picture Show» casse les genres depuis sa sortie en 1975. Bide monumental à l’époque, l’œuvre est devenue un show où les spectateurs participent . Au Studio Galande, à Paris, où il est projeté depuis 1978, il fait toujours salle comble.

Au Studio Galande, «The Rocky Horror Picture Show» est volontairement kitsch et excessif, et on se laisse facilement emporter par cette ambiance bon enfant. LP/Philippe Lavieille
Au Studio Galande, «The Rocky Horror Picture Show» est volontairement kitsch et excessif, et on se laisse facilement emporter par cette ambiance bon enfant. LP/Philippe Lavieille

    On s’attendait à être les seuls courageux à attendre sous une pluie battante, ce vendredi soir d’août, devant le 42, rue Galande (Paris V). Erreur. La séance de « The Rocky Horror Picture Show » commence seulement dans trente minutes au Studio Galande, mais une file d’attente interminable se dessine déjà sur le trottoir. Certains curieux s’y glissent et sont vite arrêtés par le projectionniste, Pascal, un vieux de la vieille qui déclare, habitué : « Sans ticket, ce n’est pas la peine ! Il y a seulement 83 places et, je suis complet. »