Patrimoine : randonnée bucolique au milieu des vignes de Champagne

Pour fêter la fin du périmètre de 10 km, chaque semaine, nous vous présentons une idée d’escapade à moins de deux heures de Paris. Aujourd’hui, on se balade au milieu des vignes, dans le berceau du champagne, à Epernay (Marne).

En marchant sur les chemins qui serpentent, entre les parcelles, à quelques kilomètres d’Épernay (Marne), on observe ce savoir-faire millénaire, quand la main de l’homme sculpte la nature. LP/Arnaud Dumontier

Oger - Côtes des Blancs.

© Arnaud Dumontier pour Le Parisien
En marchant sur les chemins qui serpentent, entre les parcelles, à quelques kilomètres d’Épernay (Marne), on observe ce savoir-faire millénaire, quand la main de l’homme sculpte la nature. LP/Arnaud Dumontier Oger - Côtes des Blancs. © Arnaud Dumontier pour Le Parisien

    Ce ne sont encore que de minuscules baies en grappe, qui émergent au milieu des bourgeons, sur les ceps encore nus. Mais l’été venu, elles se transformeront en fleurs, puis en raisins juteux et sucrés, noyés dans de grandes feuilles vertes. Pour devenir un vin pétillant, le plus célèbre et le plus renommé de la planète. À deux heures de Paris, au milieu des vignes de Champagne, sac sur le dos et baskets aux pieds, le dépaysement est total quelle que soit la saison. En marchant sur les chemins qui serpentent, entre les parcelles, à quelques kilomètres d’Épernay (Marne), on longe les plantes qui grimpent sur des rangées parfaitement alignées, incroyable maillage de fils de fer. Et on observe ce savoir-faire millénaire, quand la main de l’homme sculpte la nature.

    Nous sommes au cœur de l’histoire du champagne, là où tout a commencé pour cette AOC (Appellation d’origine contrôlée), désormais répartie sur cinq départements, 319 communes et 34 000 hectares au total. Ici, le travail de la vigne, c’est toute l’année. Un motoculteur laboure le sol entre deux rangées. Plus loin, un vigneron a entamé l’étape du palissage, attachant les sarments en pleine croissance aux fils de fer, pour leur permettre de continuer à grandir sereinement. Un autre traite ses plantes au soufre pour prévenir l’apparition de l’oïdium, un champignon qui peut faire des ravages.