Cinq raisons d’aller au festival We Love Green ce week-end

Le festival écoresponsable, musical et sociétal revient en force à partir de ce vendredi 2 juin, au Bois de Vincennes. Avec de belles têtes d’affiche - Orelsan, Lomepal, Phoenix, Gazo, Skrillex et Bon Iver - et beaucoup de nouveautés pendant trois jours.

Parmi la programmation XXL, Orelsan (ici à la Défense Arena, en décembre dernier) se produira au festival We Love Green. LP/Fred Dugit
Parmi la programmation XXL, Orelsan (ici à la Défense Arena, en décembre dernier) se produira au festival We Love Green. LP/Fred Dugit

    Quelle surprise ! We Love Green n’est pas encore complet quelques heures avant sa 12e édition, qui se tient du 2 au 4 juin dans le bois de Vincennes, à Paris. Certes, c’est un gros festival — avec une jauge quotidienne de 39 000 spectateurs — mais on s’étonne qu’il reste des places pour les trois jours avec une programmation pluridisciplinaire XXL, en musique — son cœur de métier — en rencontres, en humour ou en sport. Suivez le guide.

    1. Des têtes d’affiche à prix d’ami

    Le billet journalier n’est qu’à 69 euros alors que la programmation musicale est pléthorique : une vingtaine d’artistes ce vendredi, une grosse trentaine samedi, une petite trentaine dimanche. We Love Green accueille une kyrielle de têtes d’affiche, Orelsan, The Blaze, PLK et NxWorries, le nouveau projet d’Anderson. Paak vendredi, Phoenix, Gazo, Pusha T, Little Simz, Disiz et Pedro Winter samedi, Lomepal, Skrillex, Bon Iver, Dinos et Pomme dimanche. Mais aussi des artistes qu’on a très envie de découvrir sur scène, comme 070 Shake, Caroline Polachek (du groupe Chairlift), Gabriels, Varnish La Piscine, Adele Castillon (ex-Videoclub)…

    2. Vous les verrez ici et nulle part ailleurs

    Cet événement précurseur, défricheur, a comme chaque année de nombreux talents en exclusivité. Certains se produiront en exclusivité à Paris, comme Orelsan, The Blaze, PLK, YVNNIS (rap), Phoenix, Gazo, Darkside, Hony Dijon, Miss Monique, Lomepal, Skrillex, Dinos et Pomme.

    Pour d’autres, c’est la seule date en France, ou la toute première en festivals. C’est le cas de NxWorries, Yung Lean, Super Jazz Club, Jyoty, Pusha T, Little Simz, Ronisia, Adriatique, Bon Iver, Gabriels, Jack Johnson, Caroline Polachek et Aime Simone. Une seule absence à déplorer, la nouvelle star nigériane Tems, qui a annulé toute sa tournée.

    3. Une restauration 100 % végétarienne pour tous

    « Ce n’est pas un festival vegan, mais écoresponsable », précise Marie Sabot, la directrice de We Love Green, à l’intention de ceux qui pourraient mal interpréter cette étiquette 100 % végétarienne. C’est une première pour un festival hexagonal de grande taille.

    « On distribue 110 000 repas aux festivaliers, rappelle Marie Sabot. Pour les chefs, un lieu de masse n’est pas fait pour la viande et le poisson. Cela fait trois ans qu’on y pense, on a organisé 17 réunions sur le sujet. Les chefs ont travaillé sur des recettes, les soixante stands de restauration ont rivalisé d’idées pour être sélectionnés. Artistes, techniciens, public, je pense que tout le monde y gagnera. »

    4. Une sixième scène avec un skatepark

    Labellisé Paris 2024, le festival s’associe aux futurs Jeux olympiques en accueillant pour la première fois trois sports olympiques, le skate board, la break dance et le BMX dans un lieu inédit, le Playground. « On a un vrai et grand skatepark, se félicite Marie Sabot. Il est associé à une nouvelle scène pensée et programmée par Pedro Winter, fondateur du label Ed Banger, qui est un grand fan de skate. »

    Outre des pointures de l’électro sur scène, des skateurs de renommée internationale, en route pour une compétition majeure à Copenhague, font escale à Paris pour des démonstrations. Et les plus jeunes pourront s’initier avec l’école francilienne Cosanostra. À noter que le billet pour les 12-17 ans est à 30 euros.

    5. Des rencontres passionnantes

    L’objectif de We Love Green est aussi de favoriser les rencontres et de susciter la réflexion. Outre le village des innovations, qui reçoit des entreprises et des associations en pointe sur le développement durable, les think tanks (laboratoires d’idées) devraient attirer beaucoup de monde samedi et dimanche.

    Certains débats sont prometteurs, comme « Métaux, c’est trop ? » avec l’ingénieure géologue minière Aurore Stéphant samedi à 15h45 et « l’éthique de l’intelligence artificielle » dimanche à 17h20 avec plusieurs expert(e)s « de terrain ». Cerise sur le gâteau, l’humoriste Thomas VDB viendra clore la journée de samedi avec son spectacle « Thomas VDB s’acclimate ».