Programme TV du 27 octobre : notre sélection

ANIMAUX. Trop mignons ces chatons 

20 : 55. FRANCE 4. Peanut, Loyd, Rudy et Sassy ne sont pas des chats comme les autres. De leur naissance à leur premier anniversaire, ces chatons de différentes portées ont eu la chance d'être suivis par les caméras de Jackie Garbutt et de Daniel Wan. De Bristol au pays de Galles, le téléspectateur découvre avec plaisir et attention les premiers pas de ces chatons, leurs siestes à répétition et leurs premières bêtises. La rencontre avec leurs nouveaux maîtres constitue une étape clé de leur évolution. Qu'ils soient des matous de ferme ou de salon, ils développent tous leur instinct sauvage de prédateur et s'adaptent rapidement au contact humain. Au fil des semaines, ces petites boules de poils se rapprochent de l'âge adulte et deviennent de vrais chasseurs. Un documentaire qui ravira les amateurs de félins, même s'il comporte des longueurs...

NOTE DE LA REDACTION : 3/5

«UNE VIE DE CHATON», documentaire britannique (2016) de Jackie Garbutt et Daniel Wan… 1h20.

COMÉDIE. « Loulou », la grossesse en riant 

STREAMING. ARTE.TV. «Bref, je me suis plantée dans mes calculs, je ne suis pas enceinte de 5 semaines mais de 4 mois...» Voilà à quel point Loulou est à côté de la plaque. Interprétée par Louise Massin, qui s'est inspirée de sa propre expérience, cette trentenaire attachante est l'héroïne de la géniale websérie (série conçue pour Internet) qui porte son nom. Petit bijou d'écriture et d'interprétation, «Loulou» aborde la grossesse sous tous ses angles, de la conception au rôle du père en passant par l'annonce aux parents, avec un regard décomplexant. Aussi sincère que fantaisiste, aussi tendre que mordante, cette fiction pleine de second degré est un véritable rayon de soleil qui parvient à faire rire aux éclats. En guise de bonus, on y retrouve des invités de marque : Noémie Lvovsky, François Morel, Thomas VDB...

NOTE DE LA REDACTION : 5/5

«LOULOU», websérie française de et avec Louise Massin (photo), Alice Vial et Marie Lelong (2017).
11 épisodes de 6 minutes.

SOCIÉTÉ. Familles adoptives, je vous hais 

REPLAY. FRANCE.TV. Les parents adoptent un enfant dès le premier regard. Mais les enfants, eux, peuvent mettre des années à adopter leurs parents. Parfois, cela n'arrive jamais. Ce documentaire très émouvant donne la parole à ceux pour qui l'adoption n'a pas été un long fleuve tranquille. Dans ces huit témoignages pudiques, on ressent la souffrance, comme celle de Nathalie qui reconnaît avoir vécu des années difficiles avant de, enfin, s'entendre avec sa fille Sonia. «On n'a pas ri tous les jours, ça a été chaud...», lance la maman en larmes. Ou Claudia et Louis qui ont dû se résoudre à confier leur fille, Paola, aux services sociaux, quand elle a frappé sa mère. Mais le plus édifiant, ce sont les témoignages des enfants qui expriment les années de colère provoquée par leur arrachement. Ils mettent des mots simples à des maux profonds.

NOTE DE LA REDACTION : 4/5

«ADOPTION, JE T'AIME... MOI NON PLUS», documentaire français inédit de Stéphanie Malphettes (2017). 1 h 14.

POLICIER. Sordide jeu de piste 

20 : 55. FRANCE 2. Encore une affaire bien glauque pour Rousseau et De Luca, le duo de commissaires de cette collection d'adaptations des polars de Gilda Piersanti («Hiver rouge», «Jaune Iris»...). Cette fois, ils retrouvent une tête dans les catacombes. Elle appartient à un artiste contemporain dont on retrouve le corps enlacé avec celui d'une inconnue, elle aussi décapitée. Constamment rabaissée par son collègue (Patrick Chesnais), Mariella De Luca (Camille Panonacle) met ses talents de profileuse à exécution pour démasquer l'auteur de ces crimes. Le duo fonctionne mais reste souvent de marbre devant cette enquête sans queue... ni tête.

NOTE DE LA REDACTION : 2/5

«LE PROCÈS DE L'INNOCENCE», téléfilm allemand de Hans Steinbichler (2017), avec Peter Haber (photo)… 1 h 28.

DRAME. Douloureuse prescription 

20:55. ARTE. Trente ans après le viol de la petite Vicky, alors âgée de 9 ans, un suspect est identifié grâce à des analyses ADN. Il s'agit de Piet Martens, un voisin de la famille. L'homme est d'abord arrêté, mais les faits sont prescrits et il est libéré. Ce qui n'empêche pas l'affaire d'être mise sur la place publique et de réveiller de nombreuses douleurs. Chez Vicky d'abord, aujourd'hui enseignante, qui ne s'est jamais remise du traumatisme causé par son agression. Chez les proches du coupable ensuite, notamment son fils adolescent qui ne peut accepter que son père soit un monstre. Chez le commissaire Bruno Van Leeuwen enfin, ébranlé par cette affaire et ses rebondissements.

L'intrigue, parfois déroutante, reste poignante même si elle souffre de lourdeurs dans la mise en scène.

NOTE DE LA REDACTION : 3/5

«LE PROCÈS DE L'INNOCENCE», téléfilm allemand de Hans Steinbichler (2017), avec Peter Haber (photo)… 1 h 28.