Programme TV du 9 avril : notre sélection
Aventure, documentaire ou comédie ...voici les programmes que nous avons sélectionnés pour vous faire passer une excellente soirée devant le petit écran.
AVENTURE. Ça ne manque pas de sel ****
9 : 15. France Ô. Des genouillères de roller, une salopette de marin et des lunettes d'alpiniste. Voilà la tenue officielle pour kitesurfer sur le salar de Uyuni, le plus grand désert de sel au monde, situé à 3 600 m d'altitude, au sud-ouest de la Bolivie. Un projet fou en terrain hostile qui a demandé trois ans de préparation à Stan et Polo, qui font l'objet d'un reportage de quinze minutes intégré à « Riding Zone ».
Les deux sportifs de l'extrême ont une fenêtre de tir de seulement quelques jours pour bénéficier des meilleures conditions possible. Leur objectif : traverser les 180 km de sel, du nord au sud.
De la fabrication des planches spéciales à la découverte des paysages grandioses en passant par la cérémonie de la pluie, on suit les joies et les galères de ce duo attachant. Captivant et poétique.
« RIDING ZONE », magazine présenté par Tiga. 1 h 30.
DOCUMENT. Des vétos au poil ****
16 : 05. TF1. Il y a tant de choses à montrer sur le quotidien des vétérinaires qu'Antoine Baldassari a décidé de leur consacrer un autre film. Un an après nous avoir fait découvrir ces soigneurs et chirurgiens hors pair sur TF 1, le documentariste rempile pour une saison 2 de « Vétérinaires, leur vie en direct » : dans les hôpitaux vétérinaires de Lille et d'Arcueil et au zoo de Beauval.
En passant d'un site à l'autre, le documentaire dévoile les coulisses des blocs opératoires, des salles d'examen, où des hommes et des femmes passionnés font de leur mieux pour soulager les animaux malades mais aussi rassurer les maîtres. Plus qu'une découverte pleine d'émotions. Un bel hommage à l'investissement de ces spécialistes et au lien qu'ils établissent avec leurs patients à poils, écailles ou plumes.
«VÉTÉRINAIRES, LEUR VIE EN DIRECT», saison 2. Série documentaire d'Antoine Baldassari (2016). Durée : 52 minutes.
COMÉDIE. Viva Cruella ! ****
20 : 55. 6 ter. Il y a les mignons petits chiens-chiens à leur mémère... et l'horrible Cruella. Les 101 dalmatiens et l'affreuse chasseuse étaient les vedettes du dessin animé sorti en 1961. Trente-cinq ans après, les mêmes studios se lançaient dans un remake en chair et en os. Une version avec des acteurs, assez fidèle à l'originale.
On y découvre Pongo et Perdy, superbes dalmatiens, qui vivent à Londres avec leurs maîtres respectifs, Roger, concepteur de jeux vidéo, et Anita, dessinatrice de mode pour la maison de couture de Cruella d'Enfer. Lorsqu'ils se croisent dans un parc, c'est le coup de foudre, pour les chiens comme pour leurs propriétaires... Mais c'est surtout Glenn Close qui porte le film, absolument géniale dans le rôle de Cruella. On se régale de sa folie et de sa méchanceté dans cette joyeuse aventure familiale.
« LES 101 DALMATIENS », comédie américaine de Stephen Herek (1996), avec Glenn Close, Jeffs Daniels, Joely Richardson… Durée : 1 h 42.
HISTOIRE. Miss Maggie ***
20 : 55. Numéro 23. Le parti pris est clair. Dans « la Dame de Fer », Phyllida Lloyd s'intéresse davantage à la femme qu'à sa politique. Comment Margaret Thatcher, partie de rien, a su s'imposer dans un monde d'hommes pour devenir première Ministre de Grande-Bretagne. Il y a donc forcément une part de complaisance pour ce personnage dont les décisions ont été parfois extrêmement impopulaires. Mais, pour peu qu'on prenne le temps de s'intéresser à sa personnalité, le film réussit à convaincre, principalement grâce à Meryl Streep, totalement bluffante de mimétisme avec Thatcher. Une prestation qui lui a permis de décrocher son 3 e Oscar en 2012.
« LA DAME DE FER », biographie franco-britannique (2011) de Phyllida Lloyd, avec Meryl Streep… Durée : 1 h 44.
FANTASTIQUE. Suivez les « Signes » ***
20 : 55. HD 1. Au cinéma, une invasion extraterrestre s'accompagne en général de scènes d'action et d'effets spéciaux percutants. Pas dans ce « Signes », qui décrit au ralenti, presque par touches impressionnistes, l'attaque d'aliens. De quoi dérouter le personnage principal, un pasteur ayant perdu la foi après la mort de sa femme, superbement interprété par Mel Gibson, qui commence à se demander s'il n'est pas aussi en train de perdre la boule.
Le réalisateur, M. Night Shyamalan, encore auréolé du succès de « Sixième Sens », sorti trois ans plus tôt, prend systématiquement à contre-pied le spectateur et multiplie les intrigues secondaires. Au-delà de son histoire attendue, ce sont les réactions d'un groupe déchiré par un drame familial qui intéressent le metteur en scène. Mission accomplie.
« SIGNES », film fantastique américain de M. Night Shyamalan (2002), avec Mel Gibson, Joaquin Phoenix, Rory Culkin… 1 h 45.
