Télévision : les tops et les flops de la saison

 Alors que la télé prend ses quartiers d'été, retour sur les tops et les flops de la saison.

 ARCHIVES (décembre 2016, cérémonie des Etoiles du Parisien). L'ex-animateur de Canal +, Yann Barthès, a réussi à faire zapper sur TMC les fans de son ex-« Petit Journal » et conquérir un nouveau public.
 ARCHIVES (décembre 2016, cérémonie des Etoiles du Parisien). L'ex-animateur de Canal +, Yann Barthès, a réussi à faire zapper sur TMC les fans de son ex-« Petit Journal » et conquérir un nouveau public. LP/FREDERIC DUGIT

    Quelques beaux succès, mais beaucoup de casse... La saison télé a été éprouvante. Le bilan s'avère plus contrasté que jamais.

    Le clair sombre sur Canal +

    C'est la pire saison de l'histoire de la chaîne. Toutes les nouveautés se sont effondrées. « Le Grand Journal » de Victor Robert ? L'ancienne pépite, qui faisait la fierté de Canal +, a été interrompue début mars, dans l'indifférence générale. 120 000 téléspectateurs (0,6 % de part d'audience) seulement, quand, à la grande époque, Michel Denisot avoisinait les 2 millions. « Le Petit Journal » a fait un peu mieux. Mais avec 342 000 fidèles (1,3 % de PDA), Cyrille Eldin ne fait pas le poids face à Yann Barthès, parti sur TMC.

    Yann Barthès et BFM dopés par les élections

    L'ex-animateur de Canal + a réussi à faire zapper sur TMC les fans de son ex-« Petit Journal » et conquérir un nouveau public. Avec 1,3 million de fidèles (5,4 %), il a quadruplé sa case. Mieux, il a poussé TMC, en mai, au rang de sixième chaîne de France, juste derrière C 8 et BFMTV. Malgré le lancement de Franceinfo et la montée en puissance de LCI, BFMTV a franchi une nouvelle marche. Avec 3,4 % de PDA, la chaîne semble indéboulonnable. En avril, elle réunissait 5,5 millions de personnes pour le débat entre les 11 candidats de l'élection présidentielle. Le record historique pour une chaîne de la TNT.

    France 2 rate ses après-midi

    C'était un sacré pari : changer les après-midi en proposant quatre nouvelles émissions. Raté. Déstabilisés, les téléspectateurs n'ont pas suivi France 2. Dès janvier, la chaîne a réagi en déprogrammant le talk-show « Amanda » (326 000 téléspectateurs, 4,2 % de PDA) avant d'arrêter en mars « AcTualiTy », où Thomas Thouroude n'avait réussi à mobiliser que 490 000 fidèles depuis la rentrée. Avec son rendez-vous de témoignages « Mille et Une Vies », Frédéric Lopez n'est pas parvenu à créer l'étincelle (610 000 téléspectateurs en moyenne, là ou « Toute une histoire » en fédérait 950 000). Idem pour Stéphane Bern, dont les « Visites privées » n'ont séduit que 370 000 adeptes. Du coup, la chaîne revoit intégralement sa copie pour septembre.

    Alessandra Sublet ne réussit pas sa greffe

    La saison a été compliquée pour Alessandra Sublet. Arrivée comme une star sur TF 1 l'année dernière, l'animatrice a disparu de l'antenne. « Action ou vérité » s'est arrêté et elle a sombré sur Europe 1. A la rentrée, la pétillante animatrice proposera une série de documentaires sur TMC avec des célébrités.

    France 5 s'envole

    Yves Calvi parti sur LCI, Caroline Roux, sa remplaçante aux commandes de « C dans l'air », a largement relevé le défi. Remodelé, davantage ouvert aux expertes, le magazine a réalisé une saison historique en attirant 1,6 million de curieux en moyenne et 12,8 % de PDA, soit une progression de 8 % en un an.

    Même succès pour « C dans l'air ». Le magazine piloté par Anne-Sophie Lapix a fait mieux que résister face à Yann Barthès (TMC) et Cyril Hanouna (C 8). Boosté par l'actualité, il a pu compter sur 1 million de fidèles, pour 5,7 % de PDA, en hausse de 14 %.

    Faustine Bollaert et Karine Le Marchand portent M 6

    Pas étonnant qu'elle ait été recrutée par France 2. Faustine Bollaert a réussi à hisser « le Meilleur Pâtissier » au rang des programmes phares de M 6, avec « L'amour est dans le pré ». Karine Le Marchand s'est également fait remarquer avec ses confessions aux politiques dans « Une ambition intime ». Avec Mike Horn et David Ginola, les deux animatrices ont animé l'année de la chaîne.

    La sensation « Capitaine Marleau »