TF1 : dans les coulisses de «Diversion», la nouvelle émission d'Arthur

TF1, 20h55. L'animateur lance ce vendredi soir une grande émission de magie avec les nouveaux spécialistes du genre. Nous avons assisté à l'enregistrement.

    Le lapin sorti du chapeau ? D'un autre âge. La femme coupée en deux ? Dépassé. Désormais, les rois de l'illusion défient la gravité, transforment la matière, apparaissent ou disparaissent... Voilà la promesse de « Diversion », la dernière création d'Arthur qui veut montrer d'autres visages de la magie, ce vendredi soir sur TF1. Ils sont six magiciens futuristes, dont une femme, affichent moins de 40 ans et promettent de dépoussiérer la discipline.

    Ce lundi de janvier, Arthur y veille lors des répétitions. « Peut-on avoir des lumières rouges et non bleues ? » insiste le présentateur-producteur, jean et doudoune sans manches alors qu'Enzo, « l'Insaisissable », vérifie la mise en place de son numéro avec une chaise géante au centre du plateau de 1 200 m 2. « On prépare cette émission depuis un an : c'est la première entièrement dédiée à la magie et conçue avec les magiciens, plaide Arthur. Nos six spécialistes ont chacun une spécificité. Ils vont piéger des stars, notamment en caméra cachée, proposer des numéros de grande illusion en interaction avec le public. Je suis là pour mettre leur travail en valeur. »

    Le producteur a vu grand

    Pour le maître de cérémonie, chaque détail compte. « Je suis maniaque », confie-t-il en demandant de monter le son quand Enzo, pull noir à capuche, s'installe sur la chaise et se volatilise en quelques secondes. « Il faut plus d'énergie et la patate au niveau musique », ajoute le boss, un oeil sur l'écran de contrôle, l'autre sur la scène.

    En coulisses, des rires s'échappent de la loge maquillage. « Lui, il a un accent. On va avoir besoin d'un interprète ! » se marre Kamel le « Street magicien » en désignant le Québécois Luc Langevin. « Je n'avais jamais travaillé sur un plateau si grand. A la télé, on a moins le droit à l'erreur car les caméras sont très près », explique « le Scientifique » de la bande qui s'amuse à appliquer des principes de l'architecture et des maths à la magie. Son inquiétude pour l'heure ? Ses mains. « On peut faire une retouche car elles n'ont pas la même couleur que mon visage ? demande le Québécois. C'est notre principal outil de travail. »

     Gus «le Manipulateur»

    A ses côtés, Gus « le Manipulateur », 27 ans, a découvert la magie il y a sept ans lors de ses études de commerce à Hongkong et ne perd pas ses cartes de vue avant de les faire voler. « Je me suis beaucoup entraîné », lâche-t-il en rejoignant ses comparses pour enregistrer la séquence d'ouverture de l'émission.

    Photos géantes de leur trombine en hauteur, générique futuriste, effets pyrotechniques... Le producteur a vu grand. « Bonsoir, nous allons tenter une expérience unique », lance Caroline Marx, « l'Ensorceleuse » en bustier noir. « Vous êtes un peu trop statiques, rectifie Arthur. On va le refaire avec des étincelles derrière qui s'arrêteront après le générique selon mes calculs nocturnes. » Quelques réglages et c'est parti pour le show. « On veut montrer ce que la magie d'aujourd'hui a de fun », se réjouit Enzo, révélé dans « La France a un incroyable talent ». Promis, la soirée magique jouera sur les cinq sens. Pour mieux ensorceler le public ?