Tomer Sisley : «Je peux manger 40 blancs d’œufs par jour»

L’acteur revient en médecin légiste tête brûlée dans la deuxième saison de «Balthazar», ce jeudi soir sur TF1.

 «Dans les périodes plus dures », il peut « manger 40 blancs d’œufs par jour et des shakers de protéines toutes les deux heures » pour modeler son corps, explique Tomer Sisley.
«Dans les périodes plus dures », il peut « manger 40 blancs d’œufs par jour et des shakers de protéines toutes les deux heures » pour modeler son corps, explique Tomer Sisley. TF1/Thibault Grabherr

    Le beau gosse est de retour. Le professeur Balthazar, médecin légiste casse-cou, qui a le don de communiquer avec les morts, revient avec son acolyte la capitaine de police Hélène Bach pour une deuxième saison à partir de ce jeudi à 21h05 sur TF1. Un héros incarné par Tomer Sisley qui, à 45 ans, soigne son image et celle de son personnage.

    Avez-vous la pression après le gros succès de la première saison de « Balthazar » (NDLR : 6, 9 millions de téléspectateurs en moyenne) ?

    TOMER SISLEY. Me demander si la série va marcher me pomperait de l'énergie pour rien. Ce qui m'intéresse c'est de savoir comment faire bien. Déjà quand je débutais au théâtre Trévise, c'était pareil. Quand on me demandait si j'avais un producteur, je me disais « je n'en suis pas là, je taffe, si c'est bien, on viendra me chercher ». Et c'est ce qui est arrivé.

    Qu'est-ce qu'il y a de vous dans « Balthazar » ?

    Énormément de choses ! Quand on m'a proposé le personnage, j'ai dit au producteur OK, mais à condition que l'on raconte un Balthazar que l'on ne pourrait pas raconter avec quelqu'un d'autre. Lui faire faire des sports extrêmes, ça vient de moi. Car c'est bien moi qui saute de 25 m, je fais de la chute libre, je fais des sports de combat…

    Vous êtes casse-cou ?

    Oui, et c'est un vrai plus pour la série. Nous avons en commun aussi une extrême fragilité… Mais à la maison ! Et je suis aussi romantique, à fleur de peau… Je suis à peu près aussi schizophrène que Balthazar. Je ne suis pas le même quand je suis sur mon lieu de travail, quand je vais à la soufflerie faire de la simulation de chute libre avec des potes, ou à la maison avec ma femme et mes enfants.

    Vous incarnez un personnage cascadeur. Est-ce que vous avez été influencé par Tom Cruise ?

    Je pense que c'est Tom Cruise qui a été influencé par moi (rires). Même si quand je suis arrivé en France à l'âge de 9 ans, (NDLR : après avoir grandi en Allemagne), je regardais « Les Morfalous » avec Jean-Paul Belmondo, et je l'adorais. Quand je regarde aujourd'hui « Mission Impossible », ça m'énerve car il y a un côté : Mais pourquoi c'est pas moi ? Tu t'accroches à un avion, mais je l'ai fait moi aussi. Et moi aussi je suis pilote d'hélico ! (rires)

    Ça demande beaucoup d'efforts ?

    Soyons clairs, j'adore bouffer, je déteste la musculation et ce que j'aime par-dessus tout, c'est les Kinder. Je dois faire très attention et c'est particulièrement contraignant pour moi. Dans les périodes plus dures, je peux manger 40 blancs d'œufs par jour et des shakers de protéines toutes les deux heures. Je me fais suivre par Frédéric Mompo, champion du monde de body-building. Et trois fois par semaine, je fais de la musculation sur le tournage dans une salle installée spécialement.

    D'ailleurs, vous êtes souvent torse nu dans la série…

    Les scénaristes s'amusent avec ça. Et je sais pourquoi on le fait. Je suis un garçon et quand on met une fille bien gaulée un peu dénudée dans une série, je ne vais pas vous dire que ça me choque. Ça ne me pose pas de problème d'être torse nu, ce sont les codes de la série. Pour être honnête, comme je ne suis pas comme ça dans la vraie vie, c'est aussi une carotte. Mais là, j'ai fini le tournage il y a deux semaines et j'ai pris 4 kg. Ça me casse les couilles de lever de la fonte. Je le fais juste pour le rôle.

    Vous avez tourné également un projet pour Netflix…

    Ça s'appelle « Messiah », ça va sortir début 2020. La série raconte ce qui pourrait arriver si une personne était extrêmement médiatisée comme étant un nouveau messie.

    Votre épouse Sandra Sisley partage beaucoup de vos moments de vie sur Instagram, ça vous amuse ?

    Beaucoup ! On m'en parle de plus en plus, je ne suis pas beaucoup sur Instagram, mais c'est sûr que la star dans la famille, c'est elle. Elle fédère les gens, c'est un soleil.

    Vous aviez été accusé de plagiat par Copy Comic, ces accusations vous ont-elles touchées ?

    J'ai arrêté le stand-up il y a treize ans. Je ne suis plus sur scène depuis longtemps. Il y avait des choses qui se pratiquaient à une période où il fallait tout inventer. Évidemment qu'on ne les ferait plus aujourd'hui. À chaque fois que l'on découvre un art nouveau, que ce soit le rap ou l'architecture, la première chose que l'on fait, c'est s'inspirer de ceux qui nous ont donné envie. Pour moi, c'est une chasse aux sorcières qui m'a touché sur le moment.

    PODCAST. Qui est CopyComic, le vengeur masqué de l'humour ?